Conformément au communiqué numéro 27 du 14 novembre 2023 du CTRI, instruisant la levée du drapeau vert-jaune-bleu accompagné du chant de l’hymne national, tous les lundis matin dans toutes administrations gabonaises. Les administrations déconcentrées de Franceville et du département de la Mpassa ont répondu à l’appel autour du préfet de la Passa, Raphaël Obali, représentant le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga empêché.
C’est à la place du gouvernorat que le drapeau gabonais a été hissé par un agent de la police nationale. Accoutrement et posture respectés, les administratifs ont entonné en cœur la concorde, pendant que piétons et automobilistes ont marqué la pause, en respect au drapeau et à l’hymne national. Toute chose, qui n’était plus observée dans la capitale altogovéenne par les populations, qui lors des cérémonies d’Allégeance au drapeau circulaient librement sans respect, ni considération, comme si elles avaient perdu les repères, ou encore la fierté d’être gabonais. Pour le préfet, chanter l’hymne national est la manifestation du comportement républicain et patriotique.
«On parle de restauration des institutions et la première institution c’est la République. Nous étions ce matin à la première cérémonie de levée de couleurs, c’était bien. Pour l’ensemble des administrations, il fallait revenir aux fondamentaux, parce beaucoup avait totalement perdu l’habitude. Nos plus hautes autorités ont bien fait de nous ramener à cet exercice. Que dès à présent tout le monde s’arrime et s’adapte au nouveau concept », a signifié Raphaël Obali. Un avis partagé par les responsables provinciaux, qui ont souhaité la pérennité de cette mesure de génération en génération, car c’est une fierté nationale.
Nadège ONTOUNOU
Franceville/Gabon
hans.mebale
