LES personnels de la Société gabonaise de boulangerie industrielle (Sogabi) étaient réunis le week-end écoulé à la boulangerie éponyme sise au Centre-ville. But : échanger sur leur situation relative au non-paiement de leurs salaires depuis 3 ans. Ils se disent aussi offusqués d'être sans nouvelles, depuis plusieurs mois, de leur directeur, le nommé Serge Denis Divoungui, qu'ils disent porté disparu. De sorte qu'ils ne savent plus à quel saint se vouer. “Il a pris la société en juin 2019, et les problèmes d’arriérés de salaire ont débuté en 2020. Nous ne savons pas où il se trouve, car il a disparu des radars. Nous voulons simplement qu’il vienne payer nos salaires et accessoires”, a déclaré une employée, Christelle Mamboundou.
Et le retraité Basile Nzoma de renchérir que le personnel retraité de la Sogabi ne touche pas de pension jusqu’à présent. Et parmi eux des expatriés qui souhaitent regagner leurs pays respectifs ; mais n'y arrivent pas à cause de cette situation. Il y a aussi des cas de maladies sans prise en charge, dont un cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), et des cas de décès vu que cette situation a un impact social négatif sur le quotidien des pères et mères de famille de cette entreprise qui a du mal à honorer sa part de contrat vis-à-vis de ses employés. Agacés, ces derniers sollicitent l'intervention du CTRI. Puisque même leur plainte déposée contre l'entreprise au tribunal de première instance de Port-Gentil n'a pas prospéré. La grève des magistrats étant toujours d’actualité.
Christelle NTSAME
Port-Gentil/Gabon
rudy.hombenet
