Nutrition : le Gabon accuse de nombreux déficits

Nutrition : le Gabon accuse de nombreux déficits

La question de la nutrition en Afrique de l'Ouest et du Centre reste une préoccupation majeure pour les gouvernements et le mouvement SUN.

Selon le rapport annuel 2023 sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, "on note une diminution constante du retard de croissance depuis 2012, mais le monde n’est toujours pas en bonne voie pour atteindre la cible de 13,5 % fixée pour 2030 (réduction de 50 % du nombre d’enfants présentant un retard de croissance par rapport à la valeur de référence)."

Malgré quelques progrès, la prévalence de l’émaciation à l’échelle mondiale est plus de deux fois supérieure à la cible  xée pour 2030, et la situation n’a pas évolué en ce qui concerne l’excès pondéral.

Des progrès constants ont été accomplis s’agissant de l’allaitement maternel exclusif. De ce qui en ressort, 47,7 % des nourrissons de moins de 6 mois dans le monde étaient exclusivement nourris au sein en 2021, contre 37 % en 2012. À l’é chelle mondiale , la prévalence de l’insuffisance pondérale à la naissance a peu évolué sur les deux dernières décennies avec 16,6  % en 2000, contre 14,7 % en 2020, et aucune région n’est en passe d’atteindre la cible fixée pour 2030.

L'Afrique de l'Ouest et du Centre accuse un grand retard. S'agissant du Gabon, la situation est inquiétante en raison de l'absence de données. Elles ne sont pas toujours actualisées chaque année. Et sur le terrain, certaines structures ne sont pas opérationnelles.

Si en 2016 le Gabon a adhéré au mouvement SUN, avec la production du document de politique nationale sur la sécurité alimentaire et nutrition (PNSAN), la plateforme nationale sur la sécurité alimentaire et la nutrition, qui a été mise en place, reste dans l'informel.

L'alliance des parlementaires qui a été créée en 2022 a disparu et l'alliance de la société civile est à l'état embryonnaire. En plus, l'État n'arrive pas à respecter les engagements comme les protocoles de Malabo, Brazzaville et Maputo pour inscrire des lignes budgétaires à chaque niveau pour garantir une meilleure gestion de la nutrition.

En outre , au nive au de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le mouvement SUN, des cadres juridiques sont inexistants pour la mise en place des organismes comme le Conseil national de la nutrition ou le Conseil national de l'alimentation, mais surtout peine à structurer les acteurs des huit alliances du mouvement SUN qui sont : les parlementaires, les partenaires techniques et financiers, les membres de la société civile, les médias, les chercheurs, le secteur privé, des jeunes et le système des Nations unies.

 

J.M.

Abidjan/Côte d'Ivoire

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