Produits forestiers : " Il faut combler le vide juridique "

Valorisation des Produits forestiers non ligneux. Entretien avec le coordinateur national du Réseau des parlementaires pour la gestion des écosystèmes forestiers denses et humides d’Afrique centrale (Repar), Martin Mabala.

L’Union : M. le député, vous plaidez en faveur de l’amélioration des textes de lois sur les Produits forestiers non ligneux (PFNL) au profit des petits producteurs gabonais. Que pensez-vous de cet exercice ?

Martin Mabala: J’avais initié et élaboré le nouvel organigramme de ce département, portant organisation et attributions du ministère des Eaux et Forêts. Il n’y avait qu’une seule direction générale : celle des Eaux et Forêts. Actuellement, il y en a quatre : direction générale des Forêts, de la Faune et des Aires protégées, des Industries du bois (...) et des Écosystèmes aquatiques (...). Avant la révision du nouveau code(...), il fallait (...) réorganiser le cadre institutionnel pour avoir une bonne vision de la question du secteur (...). Dans la forêt, il n’y a pas que le bois d’œuvre (...).

Que pensez-vous des textes de lois actuels en matière de réglementation du secteur PFNL au Gabon ?

(...) Il n’y a pas de textes de lois sur les Produits forestiers non ligneux (PFNL) au Gabon. Il serait souhaitable que cette notion soit prise en compte (...). Ensuite, des textes d’application pourraient être élaborés pour une meilleure gestion (...).

Maintenant ?

L’organisation du travail et les tâches doivent être bien définies. La direction générale des Forêts qui gère la ressource ligneuse et non ligneuse délivre les permis. La direction générale des Industries du bois fait le suivi de la transformation. Le reste comme la sciure, les écorces, les champignons et autres, dont les plantes médicinales, doivent faire l'objet d’une réglementation spécifique. Les communautés doivent être encadrées et organisées par l’Etat (...). Nous devrons comprendre que ce travail n’est pas seulement du ressort du ministère des Forêts, mais de l’ensemble des parties prenantes. (...) Nous savons qu’il y a un vide juridique en la matière (...). Le gouvernement doit jouer son rôle.

Quel message lancer au Parlement, afin la société civile soit prise en compte ?

Nous attendons que le projet de loi arrive pour son examen. A ce moment, nous analyserons toutes les propositions. En cas de besoin (...), les parlementaires auront à écouter la société civile (...) Toutefois, (celle-ci) doit s’approprier cette loi pour la vulgariser auprès des communautés locales, dans la mesure où ces produits doivent améliorer le quotidien des petits producteurs.



Propos recueillis par JM


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