Les coups de force prospèrent difficilement sur la « Planète-Foot », surtout lorsque le gendarme du sport roi mondial, la Fédération internationale de football association (Fifa), est sollicité pour faire appliquer et respecter les textes.
Elle est méticuleuse à ce sujet. En réponse aux interpellations, entre autres, du candidat Blanchard Paterne Andoume au sujet de la mise en place de la commission électorale et la commission électorale de recours, le 10 mars 2018 par la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), la Fifa ne va pas avec le dos de la cuillère.
Tout en relevant que « le calendrier électoral retenu par la commission électorale nouvellement élue ne permet pas de respecter les dispositions pertinentes des statuts et du code électoral de la Fégafoot », la secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura, donne un cours de droit sportif à la Fégafoot et à ses juristes. « L'article 5 par. 2 et 5 du code électoral de la Fégafoot stipule que la commission électorale est élue lors de la dernière assemblée générale ordinaire précédant l'assemblée générale élective et ceci six mois au minimum avant l'assemblée générale du comité exécutif », explique Fatma Samoura.
La cheville ouvrière administrative de la Fifa, tout en signalant « qu'une légère prolongation de la durée du mandat du comité exécutif peut être tolérée si elle justifie raisonnablement pour l'ajuster aux délais réglementaires imposés par le processus électoral », met en garde, par la suite, le comité exécutif de la Fégafoot.
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maixant.moussavou
