Au total 52 infirmiers d’Etat et assistants de l’école privée d’action sociale et sanitaire (EPASS) de Franceville, ont soutenu leurs mémoires de fin de cycle, du 18 au 22mars 2024. La quatrième promomotion des infirmiers assistants a présenté 11 candidats, au terme de deux années d'études. Tandis que la 3e promotion d'infirmiers d'Etat en a présenté 41, au terme de trois années d'études.
Les mémoires ont traité des thématiques de santé publique. Que cela soit pour la transmission, prévention mère-enfant (PTME) du VIH/Sida, de la grossesse extra utérine, ou pour le paludisme grave, les étudiants se sont défendus tant bien que mal, pour mériter leurs diplômes.
« Il était question de ressortir le pronostic des patients, atteints du paludisme grave, hospitalisés au service de réanimation de l’hôpital Amissa. Je me sens libéré, au terme de ma soutenance », a fait savoir Dieu-merci Boutiani.
« La transmission de la mère à l’enfant peut se faire pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement, si la femme n’est pas bien suivie. Mais si elle est suivie, elle peut accoucher sans transmettre le VIH à son enfant », a renchérit Elfège Story Omboumbou.
Les soutenances de l'année académique 2022-2023, ont été examinées par trois jurys composés des spécialistes de santé de Franceville. Les notes allant de 16 à 10 sur 20, ont trouvé la satisfaction des membres des jurys.
Cette école de santé privée de la capitale altogovéenne, dirigée par Yves Okindja, totalise sa deuxième série de soutenance marquée par trois années d’études, depuis 2018.
Nadège ONTOUNOU
Franceville/Gabon
hans.mebale
