QUID du processus amorcé dans notre pays depuis le 30 août dernier ? C'est tout le sens des échanges que le ministre des Affaires étrangères, chargé de l'Intégration sous-régionale et des Gabonais de l'étranger, Régis Onanga Ndiaye, a eus récemment, à Paris, avec l'ensemble du personnel diplomatique gabonais en poste dans l'Hexagone. Des échanges qui se sont avérés forts instructifs. D'autant que dans une démarche pédagogique, le membre du gouvernement a décliné la vision du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Laquelle, a-t-il souligné, s'articule autour de la volonté des autorités de la Transition à œuvrer à la reconstruction de l'édifice démocratique de notre pays à travers la mise en place d'institutions solides, crédibles et consensuelles. Ce qui devrait se traduire, a-t-il indiqué, par l'organisation prochaine d'un Dialogue national. Des assises dont l'appel à contributions, a-t-il relevé, avait été officiellement lancé par le chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, le 2 octobre dernier. Et à l'issue desquelles, une nouvelle Constitution devrait être soumise à l'approbation du peuple. Dans cette optique, le chef de la diplomatie gabonaise a appelé ses compatriotes de la diaspora à jouer pleinement leur partition.
Tant la dynamique impulsée par le CTRI se veut résolument inclusive en associant, autant que possible, toutes les composantes de notre Nation à l'édification d'un nouveau vivre-ensemble. Une ambition qui ne saurait se départir, à ses yeux, d'une diplomatie forte et agissante au service du développement du Gabon. D'où, a-t-il réaffirmé, sa détermination à apporter des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés les diplomates gabonais.
J.K.M
Libreville/Gabon
hans.mebale
