Après l'annonce de sa candidature, dimanche dernier, à la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok, le président sortant, a été adoubé hier par sa formation politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), lors du Congrès extraordinaire d'investiture, tenu au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, plongé dans une véritable ferveur militante. Ali Bongo Ondimba, dans son discours d'acceptation, s'est dit " prêt à aller au combat pour la victoire " devant des milliers de ses partisans.
LE Parti démocratique gabonais (PDG) a investi hier Ali Bongo Ondimba, son candidat à l'élection présidentielle du 26 août prochain, lors du Congrès extraordinaire d'investiture organisé au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville. Dans une ambiance des grands jours, des milliers de militants et cadres du parti au pouvoir se sont donné rendez-vous à ce grand lieu de regroupement pour adouber leur " champion " au scrutin présidentiel à venir. Ainsi, Ali Bongo Ondimba a solennellement accepté son adoubement, tout en galvanisant ses troupes en vue de cette échéance présidentielle. " J'accepte avec humilité et détermination cette investiture ", a-t-il déclaré devant un stade plein comme un œuf et surchauffé. S'il a dit être le " soldat " du PDG à ladite élection, le candidat à sa sa propre succession a accepté " d'aller au combat, de mener le combat " afin de remporter cette joute électorale à un tour. Avant d'appeler à l'unité de tous pour mieux envisager la bataille qui devrait les mener vers la victoire. " Nous l'obtiendrons parce que nous la voulons ", a-t-il clamé. Et de réitérer que ce n'est qu'ensemble qu'ils gagneront.
Pour Ali Bongo Ondimba, sa candidature est celle de la lutte contre les " divisions " et les " vendeurs d'illusions ", une pique à ses futurs adversaires, notamment ceux de l'opposition. A l'en croire, un camp politique qui a maille à partir avec un véritable projet de société ne saurait constituer une alternative à sa feuille de route pour les Gabonais. Dans la foulée, il a affirmé inscrire son initiative dans la perspective de la confiance à la réalisation des grands projets pour le Gabon. Notamment les emplois, la formation, les infrastructures et le développement. " Rien ne pourra nous amener à renoncer ", a-t-il lancé. Une allusion à ceux qui ont longtemps douté de sa candidature. Beaucoup au sein de l'opposition appelaient de leurs vœux que leur adversaire de toujours ne se présente pas pour briguer un troisième mandat à la magistrature suprême. Ali Bongo Ondimba a donc coupé court à toutes les supputations relatives à sa participation à cette élection présidentielle. " J'ai besoin de vous, du PDG, unis et solidaires pour transformer le Gabon ", s'est-il adressé aux militants de son parti, pour la plupart, vêtus de blanc.
Considérant que chaque Gabonais devrait l'accompagner vers cet objectif commun. Tout en espérant, pour la réalisation de cette ambition, une victoire " nette, franche, par KO ". C'est dire qu'il se voit déjà vainqueur d'un scrutin qui ne devrait pas être aussi disputé que les précédents. Le congrès extraordinaire d'investiture aura eu le mérite de créer une dynamique devant accompagner son candidat tout au long de la campagne électorale qui s'ouvre dans un mois. Comme un ballon d'essai, les Pédégistes ont fait une démonstration de force pour investir leur champion. Ce d'autant plus qu'ils peuvent compter sur leur force de mobilisation pour soutenir le candidat Ali Bongo Ondimba dont ils savent qu'il part favori à cette élection. A noter que, comme les autres candidats, Ali Bongo Ondimba va déposer la sienne ce jour, date butoir de dépôt de candidatures au siège du Centre gabonais des élections (CGE), sis à la Cité de la Démocratie. Ceci, pour une campagne électorale qui s'ouvre le 11 août prochain, et le vote est prévu le 26 du même mois. A tous points de vue, le processus électoral entame sa vitesse de croisière.
Jonas OSSOMBEY
Libreville/Gabon
hans.mebale
