Eau et Energie/Entretien avec le ministre Patrick Eyogo Edzang : "Nous nous interrogeons sur le bien-fondé de l'augmentation des prix de l'énergie et de l'eau"

A l'approche de la fin de l'année, l'heure est au bilan pour tous les acteurs politiques et responsables gouvernementaux. Dans ce cadre, la rédaction de l'Union s'est engagée dans une série d'interviews-bilan. Aujourd'hui, nous débutons par le ministre de l'Eau et de l'Energie, Patrick Eyogo Edzang. En effet, 16 mois après sa prise de fonction, quelles sont les réponses apportées par les pouvoirs publics via la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) et les autres partenaires pour résoudre l'épineux problème de délestages et coupures d'eau ? Où en sommes-nous avec l'affaire Veolia-Etat gabonais ? Pourquoi depuis la ''nationalisation'' de la SEEG, l'électricité est-elle devenue aussi chère ? Dans l'entretien ci-dessous, Patrick Eyogo Edzang répond à ces questions, tout en dressant le bilan des 16 mois passés à la tête d'un ministère transversal et aussi stratégique que celui de l'Eau et de l'Energie. Car, au finish, l'eau c'est la vie, et l'Energie le développement.

l’union. Seize mois quasiment après votre nomination à la tête du ministère de l'Eau et de l'Energie, un ministère hautement stratégique, quel bilan faites-vous aujourd'hui ?

Patrick Eyogo Edzang : Je crois que c'est un bilan globalement positif. Nous avons trouvé un secteur qui était relativement sclérosé, avec un contrat et un opérateur monopolistique qui avait donc un ascendant particulier sur l'ensemble du secteur et qui sevrait de finances l'ensemble des acteurs. Et, bien entendu, il y avait un manque d'investissement important, des délestages récurrents, un manque d'eau permanent et beaucoup de tensions. Il était donc important pour nous de réagir pour réorganiser le secteur. La première chose a été de mettre un terme au contrat de Veolia. Ça c'est un premier bilan.

Le deuxième bilan, c'est sur le plan du développement des futures infrastructures. Puisqu'il a fallu reprendre de manière bien précise la vision du chef de l'Etat déclinée dans le Plan stratégique Gabon émergent. Ensuite, le mettre en musique par rapport aux outils que nous avons pour investir, notamment le Fonds gabonais d'investissements stratégiques (FGIS), et de voir la possibilité de faire avancer les dossiers rapidement. Chose que nous avons faite sur beaucoup de barrages.

Alors, les fruits de l'ensemble de cette stratégie pourront se mesurer dans trois à quatre ans, puisqu'il faut quand même un certain nombre de temps pour pouvoir préparer juridiquement les contrats, signer et négocier les contrats de concession avec les partenaires et, enfin, lancer des appels d'offres pour trouver des "EPCistes" comme on les appelle dans le jargon, qui vont construire. Ensuite, de pouvoir ...

Propos recueillis par Willy NDONG



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