ANCIEN candidat à l'élection présidentielle, Jean Delors Biyogue Ntougou a fait un post, ''bilan'' sur sa page Facebook le 2 septembre. D'entrée il a remercié les 1 266 Gabonais qui ont voté pour lui et pris ainsi un risque idéologique important. De cette expérience, il tire naturellement des leçons.
Entre autres, chacun doit être sûr de ses convictions et agir en conséquence pour permettre l'expression plurielle des idées qui renforcent aujourd'hui la démocratie gabonaise. Dans la foulée l'homme a eu une révélation. Il a découvert qu'il était fait pour la politique. Aussi va-t-il continuer dans cette voie sans se départir de sa fonction d'enseignant ni de celle de consultant international en attendant qu'un jour il accède à la magistrature suprême. Concernant le coup d'État du 30 août 2023 qui place les militaires au cœur de la gestion de la cité, ''il a été salvateur pour la République et la démocratie'', pense-t-il.
Tant justifie-t-il, ''nous sortons de plus de 50 ans de règne d'un seul parti, d'un seul clan. Il était important que cela puisse prendre fin''. Mais suggère-t-il en guise de perspectives : il faut revenir à la démocratie et surtout à la remise du pouvoir aux civils. Le néoacteur politique leur accorde donc le bénéfice du doute pour dévoiler leur stratégie de restauration du Gabon. Et, entendu selon lui que son entrée en politique n'était pas circonstancielle, Biyogue Ntougou annonce la création prochaine d'un grand parti avec une nouvelle offre politique.
Line R. ALOMO
Libreville/Gabon
hans.mebale
