AVEC la création, en mars dernier, du ministère de la Pêche et de l'Économie maritime, les agents avaient cru que les choses allaient "bouger". Tant, rappellent-ils, ''depuis 2015, il n’y a eu aucune nomination dans notre administration alors que nous sommes à notre 6e ministre''. Alors pour réclamer de meilleures conditions de travail, le Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l'Aquaculture (Synamipa) a convoqué le 6 octobre dernier une assemblée générale extraordinaire dans leurs locaux de Rio. Histoire de débattre de cette léthargie ''entretenue par on ne sait quelle main noire''. Ils ont ainsi évoqué les enjeux, les perspectives, l'organigramme, les contraintes et les limites du ministère né en mars dernier.
L'on retient ainsi qu'aucun agent n'a bénéficié ni de recrutement dans la Fonction publique, ni de reclassements, encore moins de régularisations des situations administratives. ''Pourtant, nous avons la responsabilité de faire en sorte que les 850 km de côtes que compte le Gabon, et ses eaux garnies de produits halieutiques, lui soient rentables. Mais comment le faire si la maison bat ainsi de l'aile ? Il faut donc que la pêche regagne ses lettres de noblesse.
Pour cela, il faut responsabiliser les agents, pourvoir les postes (directeurs, chefs de service…) vacants, renforcer les effectifs… ", a indiqué le porte-parole du syndicat. Un mémorandum a été rédigé, qui sera déposé auprès des autorités pour faire entendre la voix des agents de la pêche sur toutes ces questions.
GMNN
Libreville/Gabon
rudy.hombenet
