Voies secondaires : le béton armé, une solution économique et de durabilité

Voies secondaires : le béton armé, une solution économique et de durabilité

Au dernier jour de son programme d’inspection des travaux d’aménagement et de réhabilitation des voiries du Grand Libreville, le ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou, s'est rendu le 14 février dernier à Owendo. Accompagné des techniciens de son département ministériel et rejoint par le général Arnaud Sandri Nombo, délégué spécial en charge de la gestion de cette commune, il est allé s’imprégner de l’évolution du chantier de remise à niveau de la route menant à la cité SNI.

Une voie de communication qui va subir une légère transformation, d’autant que, sur un linéaire de près de 600 mètres, l’entreprise adjudicataire (Mika Services) devrait la couvrir d’une couche en béton armé. De plus, elle est déjà en train de réaliser un double dalot pour le ruissellement des eaux d’une rivière située derrière le magasin CKDO. Ce qui réglera donc définitivement le problème de la remontée des eaux sur la chaussée.

Une qualité des travaux satisfaisante, selon le membre du gouvernement qui a, en outre, apprécié à sa juste valeur le modèle de trottoirs en cours de réalisation. À la grande satisfaction également des habitants de cette partie d’Owendo qui, par la voix de leur autorité municipale, expriment leur gratitude au président de la Transition. Lequel a ainsi trouvé la solution à leurs problèmes de circulation. Les autorités de la Transition ont fait le choix du béton armé dans ce vaste programme de réhabilitation et de construction de voiries du Grand Libreville.

Lequel choix tient compte de trois facteurs, selon le ministre Nzengui Nzoundou. En effet, l’un des avantages prépondérants de la route en béton armé est sa longue durée de vie et son entretien extrêmement réduit, lorsqu’elle est bien conçue et correctement mise en œuvre.

Le deuxième avantage est économique, car l’élément de comparaison doit être établi sur la base du montant total des coûts de construction et des coûts actualisés d’entretien sur la période de service. Les contraintes budgétaires des pouvoirs publics pour l’entretien de leur réseau routier étant importantes, une structure en béton à faible coût d’entretien et dont les prix des matières premières évoluent peut constituer un atout indéniable, selon les experts en la matière.

Le troisième est lié à la sécurité. Les techniciens ont expliqué que l’adhérence permanente des véhicules en tout temps et en particulier par temps de pluie, mais aussi l’absence d’orniérage, constituent des qualités essentielles en termes de sécurité des usagers. Confortable et peu bruyante, la conception actuelle des routes en béton permet ainsi d’obtenir un uni de surface conforme aux aspirations des usagers.

 

G.R.M

Libreville/Gabon

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