À l'occasion de la journée internationale des Organisations non gouvernementales (ONG) qui se célèbre tous les 27 février, l'ONG Rencontre des réseaux des ressources humaines de l'Afrique centrale (Redrrhac) a organisé à l'endroit de ses membres, une communication. Il était question d'édifier les siens sur la notion d'intérêt général. Une notion revue en utilité publique par l'expert en procédures administratives liées aux ONG, Ange Pwaty. Qui a longuement expliqué comment on acquiert ce statut et les avantages y liés.
L'expert indique ainsi que, si le récépissé définitif confère un statut juridique à l'ONG, pour qu'elle soit reconnue d'utilité publique, l'organisation doit en faire la demande expresse. À la suite, elle est déclarée d'utilité publique par décret pris par les autorités compétentes. Mais attention, ''ladite association doit avoir produit chaque année un compte rendu de ses activités'', prévient M. Pwaty. Autre critère que doit remplir le demandeur du statut d'utilité publique : intervenir dans un domaine où l'État est moins présent. Une fois devenue association d'utilité publique, elle pourra prétendre à des subventions. S'en est suivie une série de questions-réponses pour mieux appréhender le sujet.
Mais avant, le président exécutif de l'ONG Redrrhac, Jérémie Obiang a présenté l'organisation qu'il préside, ses faits d'armes passés et surtout son agenda 2 023. Il prévoit entre autres de réaliser une enquête sur l'état de la fonction ressources humaines au Gabon ou encore la co-organisation des premières journées de management.
Line R. ALOMO
Libreville/Gabon
hans.mebale
