Maintien du couvre-feu : un mal nécessaire selon François Ndong Obiang

CINQ mois après l'arrivée au pouvoir des militaires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l'ensemble du pays vit toujours sous le régime du couvre-feu. Un état d'exception considéré par d'aucuns comme nécessaire, mais qui n'occasionne pas moins des dégâts collatéraux, notamment sur l'économie de nuit.

En effet, nombreux sont les tenanciers des activités de divertissement (Night clubs, Snak Bar, bistrots, bars…) qui se plaignent de ce qu'ils tournent à perte. Leur secteur d'activité étant l'un des plus fortement impactés par la mesure. Mais ils ne sont pas les seuls à subir le calvaire. Les transports (taximen notamment), la restauration, etc. sont également impactés. La situation actuellement vécue par les entreprises évoluant la nuit est quasi identique à celle vécue durant le Covid. D'ailleurs plusieurs de ces commerces de nuit avaient périclité. Les propriétaires s'étant résolus finalement à mettre la clé sous le paillasson.

À l’heure qu’il est, ils sont nombreux à envisager de faire de même. Certes la situation est critique pour cette économie de nuit, mais le président du parti politique REAGIR, et non moins vice-président de l'Assemblée nationale de la Transition, François Ndong Obiang, voit le maintien du couvre-feu jusqu'à présent comme un mal nécessaire. Au cours de sa sortie de lundi dernier il a, en effet, laissé entendre "qu'il y a des alertes qui imposent la vigilance et qu'on vive encore le couvre-feu". Pour lui, la situation sécuritaire du pays n'est pas encore parfaitement maîtrisée. "Il y a une soixantaine de débarcadères recensés sur le littoral de Libreville où débarquent chaque mois des clandestins. Et la Transition dans notre pays n'est pas de tout repos", a-t-il relevé. Sans indiquer la date de la levée de cette mesure qui anéantit le commerce de nuit, il a néanmoins rassuré les populations sur ce que 2024 ne se terminera pas sous le régime du couvre-feu.

A.M.

Libreville/Gabon

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