Rachat des actifs d’Assala : le gouvernement explique le processus au FMI

LA mission du Fonds monétaire international (FMI), au titre de l'article IV, qui séjourne actuellement à Libreville jusqu’au 6 février prochain, a eu une séance de travail avec le ministre du Pétrole, Marcel Abéké, les responsables de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et la présidente du Groupe multipartite de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE- Gabon), Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou.

Au cours de ces échanges, les deux parties ont évoqué la publication des contrats pétroliers, l’évolution de l'ITIE, la transparence du secteur pétrolier, le transit des revenus de l'État des entreprises de production au Trésor, les mesures de réductions des prix à la pompe, la revue des récentes évolutions et la stratégie et les objectifs d'acquisition des actifs d'Assala. Si les représentants du FMI ont interrogé le membre du gouvernement et ses collaborateurs sur les mécanismes de transparence dans le secteur pétrolier, ces derniers n’ont pas manqué de questionner sur le rachat des actifs d’Assala.

À ce sujet, Marcel Abéké a expliqué que "l’objectif du Gabon est de rendre attractif le bassin. L’idée est d’attirer des investisseurs en mettant en œuvre des réformes qui facilitent les transactions. Pour le moment, il y a plusieurs schémas qui sont en négociation. Pour information, le deal ne concerne que 75 % des actifs d’Assala, car les 25 % appartiennent à l’État. Pour cette opération, il est possible que l’État s’associe avec un partenaire pour une prise de participation tout en gardant à l’esprit que l’État soit majoritaire. Nous avons reçu des recommandations des plus hautes autorités du pays pour faire rapidement avancer ce deal. Nous travaillons avec plusieurs partenaires pour savoir quelle offre est la meilleure ".

Alors que la transaction avoisine le milliard de dollars, le FMI a encouragé le gouvernement à poursuivre ses efforts tout en l’invitant à jouer la carte de la transparence. Aussi, dans ce cadre, le budget de l’État ne finance pas l’opération, mais celle-ci se fait par la production des actifs, d’où l’idée pour le gouvernement de travailler avec le "local content" et les contrats de partage de production (CPP) pour la réduction des coûts.

Hans NDONG MEBALE

Libreville/Gabon

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