LES entreprises exécutant les travaux du 1er sous-programme intégré pour l'alimentation en eau potable et l'assainissement de Libreville (PIAEPAL) sont sous pression. C'est ainsi que certaines concentrent leurs efforts pour livrer les chantiers en février 2024, selon une recommandation du chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Hier, le comité de pilotage (Copil du PIAEPAL) était sur le terrain pour s'assurer de l'évolution des chantiers. Une visite organisée en prélude des travaux de sa 7e session ordinaire qui se tient aujourd'hui à Libreville.
La délégation s'est rendue sur les différents chantiers des communes de Libreville et Ntoum. Le château d'eau de Ntoum est à 87 % de son niveau d'avancement. L'entreprise Conduril, qui réalise cet ouvrage d'une capacité de 1 500 m3, prévoit de le livrer en fin janvier prochain. La construction du surpresseur du PK 5 a aussi bien évolué, malgré l'attente du matériel. "Les travaux du PK 5 connaissent en ce moment un ralentissement parce que certains accessoires commandés en vue de permettre le montage des pompes sont en voie de livraison. Nous avons été instruits fermement par les autorités de la Transition à l'effet de terminer ces travaux au plus tard en février 2024", a indiqué Gervais Nguema Mba, le coordonnateur du projet.
Le Copil du PIAEPAL était aussi sur le chantier de construction du château d'eau de Bikelé. Avec lui aussi une capacité de 1 500 m3, il devrait s'achever en mai 2024. Il permettra l'alimentation de toute la zone de Bikelé-Nzong. Les travaux de la 7e session ordinaire devraient être déterminants pour la suite de ce projet. D'autant plus que les nouvelles autorités du pays ont exprimé leur déception sur les délais d'exécution largement dépassés.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/GABON
hans.mebale
