Dans un secteur qui pèse 35–41% du PIB, capte jusqu’à 400 Mds FCFA/an hors budget et dont 80% des unités informelles sont détenues par des étrangers, la mesure se veut un signal politique fort. Reste à déployer des mécanismes d’accompagnement pour que les nationaux s’approprient ces activités.

Le Gabon muscle son soutien aux jeunes entrepreneurs: 25 milliards FCFA logés à la BCEG (20 Mds pour projets, 5 Mds pour agro‑éleveurs) avec prêts à taux préférentiels (3–5 %), accompagnement et exonérations. Au menu aussi: digitalisation massive dès 2026 (10 000 jeunes équipés), tournée C’BON Numerik, phase 2 d’ANPI Mobile avec l’UNCDF pour bancariser 30 000 acteurs de l’informel, et le Grand prix “Oser mon projet” pour 10 lauréats.

Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rencontré le ministre du Commerce extérieur des Émirats arabes unis, Dr Thani Bin Ahmed Aizeyoudi, pour discuter du renforcement des relations bilatérales. Les discussions ont porté sur des partenariats stratégiques dans les secteurs du pétrole, du gaz, des infrastructures et du développement hôtelier.

Le projet Kinguélé-Aval dépasse largement le cadre d’une simple centrale: il est l’emblème d’un développement intégré qui mêle économie, environnement et action sociale. Plus de 50 entreprises gabonaises participent à sa réalisation et 767 personnes, dont 530 Gabonais, y travaillent.

Un coût total de 118 milliards de FCFA, une puissance installée de 35 MW et une production annuelle estimée à 205 GWh. L'objectif est de fournir au Grand Libreville 13 % d'énergie supplémentaire. À ce jour, l’avancement des travaux est estimé à 54 %.

Le Gabon est bouleversé par le viol suivi d’un assassinat d’Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, 10 ans. Le ministère de l’Enfance a dénoncé ce crime « d’une cruauté insoutenable », et deux suspects ont été arrêtés alors que la population exprime colère, consternation et pleurs sur les réseaux sociaux.

Le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a reçu ce jeudi à Libreville Basile Tchakounte, secrétaire général du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace), pour faire le point sur la situation économique du Gabon et les mécanismes de financement disponibles.

Alors que le dernier rapport de la COBAC a focalisé l’attention sur les créances douteuses au Gabon, des experts soulignent que les secteurs bancaire et financier du pays restent globalement solides. Avec des crédits en léger recul et un taux de créances douteuses bien inférieur à la moyenne régionale, le secteur bancaire gabonais affiche une santé rassurante, malgré les inquiétudes relayées par la presse.

Dans la continuité de sa visite officielle au Japon, où il a représenté le président gabonais à l’Exposition universelle d’Osaka 2025, le vice-président Alexandre Barro Chambrier a rencontré l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi, et le président d’AML Holdings.

En 2024, les créances douteuses dans le secteur bancaire gabonais ont atteint 17,1 %, soit environ 171 milliards de FCFA, un chiffre alarmant malgré les provisions. Ce phénomène, amplifié dans la microfinance, freine l’accès au crédit pour les ménages et les petites entreprises, et reflète une dégradation progressive de la stabilité financière du pays, exacerbée par la conjoncture économique difficile.