À un mois de la rentrée scolaire 2025-2026, la problématique de la traversée de l’Ogooué à Makouké reste un défi majeur pour les élèves et les populations locales. Bien que les pirogues soient largement utilisées pour relier les rives, leur sécurité et leur adaptabilité laissent à désirer, surtout en saison des crues, mettant en danger la vie des jeunes et des habitants.

Avec pour activité principale le convoyage des produits de la société Olam Palm Makouké et la traversée des populations locales et leurs biens, ce traversier ne fonctionne plus depuis quelques jours. L'arrêt subit de ses activités pénalise les populations des deux rives qui ne savent plus à quel saint se vouer.

À Libreville, la vente ambulante de produits en pleine rue, souvent sans autorisation, devient une pratique courante, mettant en danger la vie des jeunes vendeurs et des automobilistes. Malgré l’ampleur du phénomène, aucune mesure n’a encore été prise pour réguler cette activité risquée.

À qui profiterait la mort des écoles normales d'instituteurs confessionnelles ? À personne. Sinon à la déchéance du système éducatif national, déjà confronté à un déficit criant d'enseignants. L'Église et l'État ont un contrat tacite.

Depuis 2018, elles n'ont plus jamais reçu d'élèves sans que leurs dirigeants en sachent les raisons officielles.

Un peu moins de trois mois. C'est le délai qui a été accordé aux responsables des grandes surfaces commerciales par le ministre de l'Environnement, de l'Écologie et du Climat pour se conformer à la mesure interdisant l'utilisation des sacs plastiques à usage unique. "Du 3 au 6 juillet 2025, des journées de sensibilisation seront organisées, une mission de contrôle débutera le 27 septembre 2025", lançait alors Mays Mouissi lors de la Journée mondiale sans plastique, célébrée le 3 juillet.

Lors que la question du relogement des déguerpis de Plaine-Orety et d'autres sites dont les constructions ont été détruites ou sont en voie de l'être préoccupe les sphères dirigeantes, les sinistrés de 2022 dans les PK, et princi- palement ceux établis derrière le Marché-Banane, ne savent plus à quel saint se vouer. Tant "les promesses de leur relogement à Bike- le-Nzong n'apparaissent plus ces derniers temps dans les declarations des autorités en charge de ce dossier ", constate avec gravité Jean Difouta Nzaou sécrétaire général du collectif mis en place après les éboulements meurtriers survenus au PK8 en octobre 2022. Piqûre de rappel.

Le site qui a accueilli en 1832 les esclaves. Barracos, devenu Baraka, est un témoin de l’histoire des individus et des peuples, le Roi Glass et les missionnaires John Leighton Wilson, Benjamin Griswold. Des pays, le Gabon et l’Amérique. Et d’une congrégation religieuse et d’une administration, l’Église évangélique du Gabon (EEG) et le ministère de l’Éducation nationale. 

L’école gabonaise est fille de l’Église protestante. L’histoire nous enseigne que c’est à la suite de l’arrivée au Gabon, en 1830, des premiers missionnaires protestants américains de Boston, appartenant à l’Américan board of missionners for foreign, qu’est née l’école primaire gabonaise. Sur le site des vestiges d’un ancien entrepôt d’esclaves qui attendaient leur embarquement dans les tristement célèbres "barracos", Baraka aujourd’hui.

À l’orée du synode national qui verra l’élection d’un nouveau bureau directeur, les camps se constituent, les alliances se tissent pour affûter leurs stratégies. Un collectif de pasteurs tire la sonnette d’alarme. Il dénonce la violation des dispositions du règlement intérieur de l’Église et des manœuvres peu orthodoxes qui risqueraient de faire exploser la maison.

À l'arrêt depuis plus d'un an, cette forêt souffre de l'interventionnisme de certaines administrations qui ont convoqué, au mépris des textes, une assemblée générale qui a tourné en eau de boudin.

Si certains Librevillois ont encore des appréhensions, en raison notamment de sa nouveauté dans le secteur des transports au Gabon, d'autres par contre adoptent progressivement ce moyen de déplacement ouvert au public.