Le colloque sur la Fonction publique a reconnu l’existence de nombreux agents fantômes en Gabon, révélant des réseaux mafieux et des falsifications de diplômes.
Entre la note du ministère de l'Économie obtenue au début du mois de juillet et la rencontre entre les responsables de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) et ceux de la Fonction publique, en juin dernier, tout porte à croire que le gouvernement veut accélérer la mise à jour des données du Fichier Unique de Référence (FUR) et la codification des effectifs de postes budgétaires.
La nouvelle selon laquelle Me Gisèle Eyue Bekale s'était enfermée, dès mercredi, dans son bureau pour ne pas être emmenée par des agents de la Direction générale des recherches, a vite circulé sur la Toile.
Le ministre de la Santé Adrien Mougougou a demandé, le week-end dernier, lors de la remise des conclusions du Dialogue social permanent par les syndicats maison, la suppression des frais d'inscription au prochain concours professionnel du secteur. Une sollicitation qui pourrait s'étendre aux autres concours.
Cela n'a pas clairement été présenté ainsi, mais cette semaine a vraiment été consacrée aux pépètes, au flouze, au pognon. En somme, à l'argent. Il suffit de se pencher sur les conclusions du dernier Conseil des ministres pour s'en convaincre.
Au terme du 5e conseil d'administration du Centre national des œuvres universitaires (CNOU), tenu hier, le Colonel Barry Aliou Mbia Kombe a indiqué qu'il allait poursuivre les réformes engagées au cours des derniers mois. L'objectif étant de par venir à une gestion plus rigoureuse et une attention particulière aux besoins des agents et des étudiants.
Après les pleurs et les lendemains sans éclat qui ont fait suite à la démolition de Plaine-Orèty, voilà que d'autres nuages noirs s'amoncellent au-dessus d'une partie d'Owendo (Carrefour Sni) et des Charbonnages. Pour les habitants concernés par les projets de déguerpissement dans ces zones, c'est la même question qui ressurgit : que se passe-t-il ?
Entre la société civile qui demande, à demi-mot, des comptes à l'ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima, et une communication institutionnelle (présidence de la République et gouvernement) qui vire un peu à la cacophonie, il y a de quoi se taper la tête contre les murs dans ce dossier des déguerpis de PlaineOrety.
Au regard de la passion, de l'incompréhension et de la colère suscitées par le déguerpissement et, donc, la destruction d'habitations, à Plaine-Orety et ses environs, depuis la semaine dernière, il est évident que ce dossier est loin d'être clos.
La recrudescence des accidents de la circulation avait poussé le ministre d'État en charge des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, à annoncer, le 22 mai passé, qu'il allait durcir les sanctions (amendes plus lourdes, peines d’emprisonnement renforcées, suspensions de permis, etc.) contre les auteurs d’infractions routières.