La chanteuse gabonaise Annie Flore Batchiellilys a lancé un cri de détresse après avoir été contrainte de fermer son Centre culturel Mighoma, neuf mois seulement après son inauguration. Financé sur fonds propres, le projet est à l'arrêt faute de moyens.

Dénonçant un processus électoral "biaisé", le parti Ensemble pour le Gabon (EPG) a annoncé son retrait des élections locales et législatives après le premier tour. Mais cette décision, portée par son leader Alain-Claude Bilie-By-Nze, suscite le scepticisme sur les réseaux sociaux.

Campagne électorale et affiches à la dérive: alors que les législatives et locales débutent, les visuels de campagne font le buzz pour leur côté maladroit, entre clichés nets douteux et logos hors sujet, suscitant rires, détournements et nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.

Une inquiétude grandit sur les réseaux sociaux: la montée des discours haineux envers les Gabonais, parfois propagés par des ressortissants étrangers vivant au Gabon, témoigne d’un délitement du vivre-ensemble et d’un climat politique plus fragile.

Photographe discret et collaborateur à L'Union, Malcolm Minkoh est candidat au concours photographique humanitaire du Kalu Institute où il propose une image des déguerpissements massifs au Gabon. Si son cliché remporte le premier prix, les 2 000 dollars seront reversés à une ONG locale, transformant son travail artistique en acte de solidarité concret.

Une vidéos circulent sur les réseaux montrant des élèves récitant en choeur des messages techniques sur l’harmonisation des coefficients et l’Approche par compétences (APC). Problème: ces scènes mettent en lumière un débat pédagogique et institutionnel complexe, et alimentent les critiques sur une possible instrumentalisation politique de jeunes apprenants.

Les supporters gabonais ont été plus déçus par l’absence de diffusion de la première période du match Gabon-Côte d’Ivoire que par le résultat nul, après une promesse non tenue du ministre de la Communication et des Médias sur une couverture télévisuelle jugée insuffisante. Au-delà de la tension autour de ce black-out, les échanges houleux entre Gabon Télévisions et TDG ont mis en lumière les fragilités de la diffusion sportive nationale.

Le Gabon affirme reprendre le contrôle de ses ressources halieutiques avec le projet Gab Pêche, salué par le président Brice Clotaire Oligui Nguema comme une étape majeure vers la souveraineté alimentaire. Après une phase pilote qui a vu huit pirogues revenir avec près de 2,5 tonnes de poisson, le pays se projette dans une dynamique de renforcement de l’indépendance économique et de réduction des prix du poisson.

La gratuité de l’enseignement public, annoncée comme une avancée sociale majeure, semble aujourd’hui contrariée sur le terrain. Des frais d’inscription " officieux " et des coûts supplémentaires, imputés à l’absence de dotations, minent l’objectif d’un accès égal à l’éducation dans plusieurs établissements publics gabonais, menaçant la crédibilité de la réforme éducative et appelant à une réponse urgente des autorités.

Au Carrefour des Charbonnages, à Libreville, la libération des espaces publics promis par l’Hôtel de Ville semble avoir été de courte durée: les commerces anarchiques refont surface, les trottoirs se transforment à nouveau en étals et les piétons peinent à circuler. Retour sur un cycle qui alimente les questions sur l’efficacité des actions publiques et le remplacement du vide par un ordre durable.

À l’aube de la rentrée, un autre sujet de débat fait école: l’uniformisation des coefficients des matières dans le système éducatif, qui déclenche une bataille d’idées entre partisans de l’ancien héritage et tenants d’une approche plus pédagogique. Entre promesses d’égalité et inquiétudes sur les performances, les discussions s’enchaînent dans les établissements.

Des accusations de trafic de timbres secouent la mairie du 1er arrondissement de Libreville en cette période de rentrée, où les usagers peinent à obtenir les documents nécessaires. Des agents en poste seraient mêlés à une pratique illégale consistant à acheter des timbres au prix réduit pour les revendre hors circuit, aggravant les files d’attente et perturber le fonctionnement administratif.