PDG : pas de prise du siège !

La bataille de Louis n'a pas eu lieu, hier, comme on aurait pu le craindre. Convoqués pour une rencontre au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), les partisans d'Ali Akbar Onanga Y'Obegue, en l'absence de celui-ci, n'ont pas pu accéder dans l'enceinte. Un refus ferme et courtois leur a été opposé.

En guise de réponse, le secrétaire général adjoint 1 de "l'aile légitimiste" chargé des structures de base et de la coordination de l'animation politique, Arthur Benga Ndjeme, s'est fendu d'une déclaration pour déplorer, face aux représentants de la presse nationale et internationale, "la violation des droits élémentaires des militants". Non sans préciser qu'Ali Bongo Ondimba demeure bel et bien "le président du PDG".

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Entouré de quelques militants, il a semblé mesurer, bien malgré lui, la différence existant entre les prétentions de son camp et la réalité du terrain sur fond de rapport de force qui leur est défavorable. De fait, d'aucuns ont parlé de "pétard mouillé" pour qualifier leur initiative. Laquelle, selon eux, ne se résume qu’à une "simple opération de communication politicienne de bas étage".

Quoi qu'il en soit, approchée à la suite de celle-ci, la secrétaire générale du PDG, Angélique Ngoma, s'est contentée d'indiquer qu'aucun véritable militant de sa formation politique ne pouvait se voir refuser d'une quelconque manière l'accès au siège du parti. Non sans se féliciter de la ferveur et de l'enthousiasme qui ont prévalu tout au long de la tournée interprovinciale du directoire qui s'est achevée dimanche dernier à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.