Il n'y a pas que le football qui se joue au Maroc. En marge de la CAN, le Gabon a lancé une véritable offensive de charme économique à Casablanca. Avec la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok en vitrine, la délégation gabonaise a profité de ce grand rendez-vous pour vendre la destination "Gabon" aux investisseurs du Royaume, misant sur la transformation locale et les réformes structurelles.

Cap sur la modernisation des aéroports de l'intérieur. Réuni hier à Libreville, le comité de gestion de l’Asecna a dévoilé un budget en hausse pour 2026, atteignant 4,56 milliards de FCFA. Après une année 2025 en demi-teinte, l'objectif est clair : corriger les insuffisances infrastructurelles, notamment à Oyem, Makokou et Koula-Moutou.

Le Gabon entend redéfinir les termes de son partenariat avec les bailleurs de fonds. En déplacement stratégique à Yaoundé, au siège régional de la Banque mondiale, le ministre d’État à l’Économie, Henri-Claude Oyima, a plaidé pour une coopération plus pragmatique et alignée sur les urgences nationales. Au cœur des discussions : la restructuration cruciale des secteurs de l'eau et de l'électricité, ainsi qu'un rôle accru de la SFI pour booster le secteur privé. Une démarche offensive qui vise à transformer les financements internationaux en leviers concrets pour les sept piliers du projet de société présidentiel.

Le constat est sans appel : le réseau routier gabonais paie aujourd'hui le prix fort de quatorze années d'abandon. En visite sur les axes délabrés Bifoun-Ndjolé et Bifoun-Lambaréné, le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, a mesuré l'ampleur du désastre hérité de la gestion de l'ANGTI. Privilégiant les projets de prestige au détriment de l'entretien courant, cette stratégie a fait exploser les coûts de réhabilitation. Alors que des entreprises sont mobilisées pour l'urgence, une question cruciale demeure : l'enveloppe de 350 milliards de FCFA suffira-t-elle à rattraper plus d'une décennie d’inaction ?

La SEEG élargit son réseau dans le Grand Libreville avec l’ouverture d’une nouvelle agence à Nzeng-Ayong. D’une superficie de 410 m², ce point de contact vise à rapprocher les services publics des habitants et des entreprises, facilitant le paiement des factures, les demandes de compteurs et la gestion des abonnements. Avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 840 clients par jour, cette agence poursuit la stratégie de proximité du groupe.

Le ministre Mark-Alexandre Doumba, assurant l’intérim du ministère de l’Environnement, a reçu l’ambassadrice de l’Union européenne, Cécile Abadie. Au cœur des échanges, le Gabon a réaffirmé son engagement dans la COP30 et les réformes environnementales, avec des perspectives d’emplois verts et d’écotourisme, notamment dans le secteur forestier.

Devenir propriétaire d'un terrain titré et viabilisé à moindre coût, c'est désormais possible. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) lance la commercialisation du site Movingui-Okolassi, à Ntoum. Avec des parcelles de 400 et 500 m² accessibles dès 2,2 millions de FCFA, frais de notaire inclus, l'institution offre une opportunité en or aux Gabonais de sécuriser leur patrimoine foncier en toute transparence.

Fini le calvaire de la route pour rallier le G6 ! Après plus d'une décennie d'absence, la liaison aérienne commerciale entre Libreville et Makokou est enfin rétablie. Le 26 décembre, l'aéroport Emmanuel Issozet Ngondet a accueilli le vol inaugural de la compagnie Africa United. Avec deux rotations hebdomadaires, cette reprise marque une étape décisive pour le désenclavement et la relance économique de l'Ogooué-Ivindo.

Des tonnes de bouteilles plastiques jonchent nos plages et nos rues. Mais au lieu de finir à la décharge, ces déchets pourraient révolutionner nos potagers. De la collecte record du "Challenge bouteilles plastiques" aux initiatives de l'ONG Image Gabon Nature, découvrez comment le recyclage créatif transforme ces polluants en outils précieux pour l'agriculture urbaine. Jardins verticaux, irrigation goutte-à-goutte : quand l'écologie rencontre l'autosuffisance alimentaire

Les voyants sont au vert pour la Caisse de stabilisation et de péréquation. À l'occasion d'un conseil d'administration extraordinaire marqué par l'arrivée de Jean-François Kouanga à la présidence, la Caistab a dévoilé un bilan financier flatteur. Avec un budget bondissant de 17 à 23 milliards de FCFA en trois ans et un résultat net excédentaire, l'institution affiche une santé de fer pour soutenir la filière cacao et lutter contre la vie chère.

Chose promise, chose due. Quelques mois après l'annonce du président Brice Clotaire Oligui Nguema, les engins de Mika Services sont entrés en action à Donguila. Le futur centre de pêche, infrastructure clé comprenant notamment une station Gabon Oil, entame sa phase de terrassement. Entre défis techniques liés à la saison des pluies et espoirs de structuration pour la filière artisanale locale, zoom sur un chantier attendu pour août 2026.

La décision du Gabon d'imposer 10 % de participation de l'État dans toute nouvelle société minière n'est pas un acte isolé. De la Côte d'Ivoire à la RDC, en passant par le Mali, les capitales africaines durcissent le ton face aux opérateurs miniers. Portés par l'envolée des cours de l'or et du cuivre, les gouvernements réclament désormais une part plus juste du gâteau. Analyse d'un mouvement de fond qui redéfinit la souveraineté économique du continent.