Retour à la normalité à l'Union du peuple gabonais (UPG) ! La formation de feu Pierre Mamboundou Mamboundou, scindée en plusieurs ailes depuis le décès de son leader est en passe de retrouver son unité. Après une médiation souterraine, selon une source bien introduite, menée par Aimé Claude Nzamba, militant de la première heure et proche de feu Mamboundou Mamboundou, un grand pas vient d'être franchi.
Vendredi, Mathieu Mboumba Nziengui, président de l'UPG, David Mbadinga de l'Union des patriotes gabonais loyalistes (UPG-L) et Jean de Dieu Moukagni Iwangou de l'Union et Solidarité (US) ont tu leur querelles intestines. Les "ex-camarades ennemis" ont acté leur réuni cation à la faveur d'un procès-verbal de fusion-absorption. Dans ledit procès-verbal on peut lire : "(...) En vue de préserver et de perpétuer son oeuvre politique (feu Mamboundou Mamboundou), menacée de disparition à l'épreuve des nouvelles dispositions de la loi sur les partis politiques en République gabonaise ; et dans l'intérêt bien compris de l'UPG de se constituer en alternative crédible, les représentants des partis politiques cités supra ont décidé de la fusion-absorption de leurs entités…"
Le même document rajoute : "L'acte de fusion-absorption signé, ce jour, doit s'accompagner d'un acte additionnel aux règlements intérieur et statuts de l'UPG, encadrant le fonctionnement de l'instance décisionnelle du parti pendant la période de transition". D
ans deux semaines, sauf changement, ces différents leaders devraient signer la charte de bonne conduite. Cette "paix des braves" permettra-t-elle à cette vieille formation politique de retrouver son aura d'antan ?
L'UPG "relookée" pourra-t-elle s'arrimer aux nouveaux critères édictés par la loi sur les partis politiques ? Réussira-t-elle comme mentionné dans ledit procès-verbal à constituer une alternative crédible ? Présentera- t-elle des candidats aux élections couplées à venir ? Pour l'heure diffcile de répondre.
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Le chef d'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, s'est entretenu hier, au palais de la présidence de la République, avec l'ambassadeur de Turquie au Gabon, Can Incesu.
"Expulsions forcées", "confiscation du pouvoir", "atteinte à la dignité des individus", "violation de la loi électorale", etc.
Il est une certitude qui ne devrait plus faire l'ombre d'un doute : la conduite des affaires publiques a bien changé au Gabon.
On la savait, plus ou moins, recluse dans sa résidence sise après le Tribunal, cependant rien ne laissait présager qu'Alice Lamou succomberait d'un malaise, le 6 juillet dernier.
Gouvernement d'action ou rien. C'est ainsi que pourrait se résumer le discours du vice-président du gouvernement lors du Conseil interministériel de ce 17 juillet.
