Alors que les Panthères du Gabon s'apprêtent à fouler les pelouses marocaines pour la 35e Coupe d'Afrique des Nations, une ombre plane inévitablement sur la sélection. Aaron Boupendza, tragiquement disparu en avril dernier en Chine, sera le "grand absent" de cette campagne.

EN 2012, alors que le Gabon organise la première Coupe d'Afrique des Nations de football de son histoire, il y a un gamin de 12 ans qui regarde la compétition devant la télévision, à Nzeng-Ayong, un quartier du 6e arrondissement de la commune de Libreville… Après l'élimination des Panthères en quart de finale face aux Aigles du Mali, il s'effondre de chagrin. Promettant un jour de porter la tunique nationale et de disputer une CAN. Avec sa convocation, c'est chose faite aujourd'hui. Comment a-t-il vécu ces moments ? Quelles sont ses ambition ? Anse Jörgen Ngoubi répond à nos questions sans détour.

Retour aux sources pour les derniers survivants d'une génération dorée. Quatorze ans après avoir offert au Gabon son unique sacre continental lors de la CAN U23 au Maroc, Didier Ndong et André Biyogo Poko s'apprêtent à fouler de nouveau les terres chérifiennes. Seuls rescapés de l'épopée de 2011 à s'être durablement imposés chez les A, ces deux cadres reviennent là où tout a commencé.

C’est une statistique qui vaut de l'or à l’approche de la compétition. Depuis l'édition 2017 à domicile, les Panthères du Gabon demeurent invaincues en phases de groupes de la CAN. Une série d'invincibilité impressionnante faite de nuls héroïques et de victoires tactiques que le sélectionneur Thierry Mouyouma a la lourde tâche de perpétuer.

À l'aube de la CAN 2025 au Maroc, Pierre-Alain Mounguengui affiche une confiance sereine. Sans verser dans la démesure, le président de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT) fixe un cap clair pour les Panthères : briser enfin le plafond de verre des quarts de finale, un héritage laissé par la génération précédente. Face aux ogres du groupe que sont la Côte d'Ivoire et le Cameroun, le dirigeant assure que le Gabon ne craint personne et se prend même à rêver du sacre final.

Versées dans le redoutable "groupe de la mort" de la CAN 2025 aux côtés des géants ivoiriens et camerounais, les Panthères du Gabon s’apprêtent à relever le plus grand défi de leur histoire récente. Portée par l'inusable Pierre-Emerick Aubameyang et la fougue de Denis Bouanga, la sélection nationale mise sur l'union sacrée pour déjouer les pronostics. Au Maroc, l'objectif dépasse la simple sortie de poule : il s'agit de briser enfin le plafond de verre des quarts de finale et de redonner ses lettres de noblesse au football gabonais.

C’est l’heure de vérité pour les Panthères du Gabon. Quinze ans après le retour du pays sur l’échiquier continental, le vétéran Bruno Ecuele Manga guide une nouvelle fois la sélection pour sa 9e CAN, qui débute ce 24 décembre à Agadir. Versés dans un groupe ultra-relevé face aux ogres camerounais et ivoiriens, les hommes de Thierry Mouyouma font face à un défi immense. L'enjeu dépasse la simple sortie de poule : il s'agit, pour ce qui ressemble au chant du cygne de plusieurs cadres, de briser enfin le "plafond de verre" des quarts de finale.

C'est une première historique qui fera date dans les bassins gabonais. Samedi dernier, Libreville a accueilli le tout premier championnat national de natation, réunissant l'élite des nageurs venus de la capitale, de Port-Gentil et de Koula-Moutou. Organisée par la Fegana, cette compétition ne marquait pas seulement la clôture de la saison 2025, mais surtout le grand plongeon vers les Jeux olympiques de la jeunesse de Dakar. Entre performances prometteuses et pluie de médailles, la relève est déjà dans le grand bain.

Frayeur et confusion à l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Jeudi dernier, le sélectionneur Thierry Mouyouma et une partie de son staff se sont retrouvés bloqués par la police aux frontières, faute de documents de voyage conformes. Alors que la rumeur d'un boycott administratif enflait sur les réseaux sociaux, les autorités marocaines et la CAF plaident la bonne foi : la plateforme numérique 'Yalla', victime de son succès et de bugs techniques, peine à absorber l'afflux massif de demandes pour la CAN 2025

Le rêve de CAN s'envole brutalement pour Urie Michel Mboula. Victime d'une rechute musculaire, le défenseur du FC Metz est contraint de déclarer forfait pour la grand-messe du football africain, laissant sa place à Yannis Mbemba, repêché de dernière minute.

L'absence confirmée de Pierre-Emerick Aubameyang pour le choc face au Cameroun plonge le staff des Panthères dans l'urgence tactique. Privé de son fer de lance blessé avec l'OM, Thierry Mouyouma doit résoudre une équation à plusieurs inconnues pour son 4-3-3. Si Malick Evouna apparaît comme le remplaçant naturel sur le papier, son manque de compétition suscite des interrogations légitimes, ouvrant la voie à des options alternatives comme le repositionnement de Denis Bouanga ou la carte Matuti.

C’est la cacophonie totale dans la tanière des Panthères à Casablanca. Alors que tout semblait calé pour le match amical contre l'Ouganda ce mercredi, la rencontre a viré au fiasco logistique et financier. Entre le désistement de dernière minute du sélectionneur, des fonds engagés à perte par le prestataire et une fronde des joueurs réclamant des primes non validées par l'État, l'incertitude est totale. Récit d'un rendez-vous manqué qui expose, une fois de plus, les dysfonctionnements chroniques autour de la sélection.