L'infrastructure projetée à la hauteur du sens giratoire du PK 12 révèle une réelle volonté d'amélioration de l'image de cette partie de Libreville. L'endroit n'étant autre que l’unique porte d'entrée et de sortie de la capitale gabonaise par voie terrestre. Mais derrière, il y a aussi un impératif d'éviter que l'anarchie ne s'y installe à nouveau, par les commerçants et les transporteurs urbains et suburbains. Cependant ces opérateurs économiques ont besoin d'un espace plus sûr pour exercer leurs activités.
L'urgence interpelle un certain nombre d'entités administratives sectorielles comme les mairies de Libreville et de Ntoum, ainsi que les ministères des Travaux publics, des Transports, du Commerce et des PME-PMI. Une synergie d'actions de la part de ces administrations est souhaitable pour trouver rapidement une solution aux préoccupations des opérateurs économiques impactés par le projet.
En effet, l'on a souvenance qu'au démarrage des travaux d'aménagement des axes PK 12-Bifoun (en février 2009) et PK 5-PK 12 (en janvier 2016), le problème de l'installation de ces derniers n'a eu de cesse d'être soulevé lors des réunions préparatoires conjointes. Face aux stationnements gênants observés au PK 12 et à la transformation des trottoirs en étals, un site avait même été identifié au PK 14. Mais tout s'était arrêté au stade des intentions.
Aujourd'hui, le problème se pose à nouveau. On apprend que, mis en service il y a quelques mois par le chef de l’État, le marché du PK 11 devrait accueillir quelques commerçantes délogées des environs du sens giratoire du BRC. Pendant que d'autres seraient réinstallées au marché d'Oloumi. Avec le risque de tourner à perte, en dépensant plus dans le transport sans garantie d'une bonne recette journalière.
Les personnes concernées attendent…
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