LA subvention est un droit acquis aux ordres d'enseignement confessionnel (protestant, catholique, alliance chrétienne et islamique). Elle leur a été toujours versée en tant que partenaires de l'État en matière d'éducation. Mais depuis 2016, ce maillon du système éducatif gabonais s'est vu priver de cette manne financière. Cela sans explications évidentes des autorités en charge des finances du ministère de l'Éducation nationale.
Ainsi, les responsables des ordres d'enseignement confessionnel ne comprennent pas toujours quelles sont les raisons ayant motivé les responsables de l'État à leur suspendre le versement de la subvention. Ils ont déjà utilisé tous les moyens orthodoxes (audiences et correspondances) pour se situer. Mais, en vain. Ils arrivent alors à la conclusion selon laquelle, l'État, par le biais des responsables du ministère en charge de l'Éducation nationale, voudrait amener l'école confessionnelle à mettre la clef sous le paillasson. Dans ce cas, à qui profiterait le crime ?
Le système éducatif gabonais s'appellerait-il encore un système avec le seul ordre d'enseignement public ? Autant de questions qui devraient interpeller les nouvelles autorités, au regard de l'importance de ce pan de l'Éducation nationale. Et surtout quand on est convaincu que, l'histoire le prouve, l'enseignement confessionnel a déjà fait ses preuves dans le système éducatif gabonais au regard du nombre et de la qualité des cadres issus de cet environnement.
IMM
Libreville/Gabon
hans.mebale
