Le contentieux des dernières législatives place la Cour constitutionnelle de la Transition devant son premier grand test. Longtemps critiquée pour ses décisions jugées partiales et surnommée la "Tour de Pise", l'institution est aujourd'hui scrutée par toute une nation qui espère une équité retrouvée.

Les résultats du second tour des élections législatives, annoncés dimanche par le ministre de l’Intérieur, ont confirmé la dynamique enclenchée dès le premier tour : la victoire claire et nette du parti présidentiel, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB).

Le second tour des élections législatives se tient ce samedi dans plusieurs circonscriptions clés, où s’affrontent les candidats de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), du Parti démocratique gabonais (PDG) et d’autres survivants du séisme électoral de 2025.

L'absence prévisible de Sylvia et Noureddin Bongo-Valentin ne surprend guère, tant les signaux envoyés depuis leur "libération provisoire", au grand dam de l'opinion gabonaise, allaient dans cette direction. Toutefois, le plus surprenant, c'est la position adoptée par les autorités britanniques, qui ne daignent pas donner, jusque-là, suite à la demande d’entraide judiciaire émise par le Gabon. Un silence vécu par les autorités de notre pays comme une forme de bienveillance douteuse.

Ce samedi 27 septembre 2025, les Gabonais sont de nouveau convoqués aux urnes. Après la présidentielle d’avril dernier, largement saluée pour sa transparence, les présents scrutins législatif et local devraient instaurer durablement une culture du vote libre et responsable dans notre pays.

À l’aube de la 80e Assemblée générale des Nations unies, Brice Clotaire Oligui Nguema s’apprête à porter la voix du Gabon sur la scène internationale. Brice Clotaire Oligui Nguema cherche à transformer ce rendez-vous diplomatique en levier stratégique pour repositionner le Gabon sur l’échiquier mondial, défendre ses priorités climatiques et de développement durable, et affirmer son rôle de partenaire fiable dans un monde en mutation.

Rentrée 2025-2026: l’enseignement supérieur gabonais demeure en crise, entre infrastructures vieillissantes, saturations d’amphithéâtres et formations qui peinent à suivre les exigences du marché du travail, malgré les réformes et les investissements récents. Un véritable appel à un sursaut structurel se fait plus pressant que jamais.

La dépénalisation du délit de presse au Gabon constitue une avancée essentielle pour la liberté d’expression, mais son application demeure fragilisée par des intimidations et des lenteurs institutionnelles. Face à ces dérives, journalistes et ONG appellent à une mise en œuvre ferme et coordonnée du cadre légal, sous l’égide d’une HAC renforcée et d’un véritable État de droit.

Septembre 2025 s’impose comme une véritable rentrée historique au Gabon: un tournant institutionnel et démocratique après l’adoption de la nouvelle Constitution et l’entrée dans la Ve République. Entre calendriers électoraux denses et défis de transparence, le pays se prépare à une reconsolidation politique et à l’émergence d’un personnel politique renouvelé, capable d’animer un débat republicain indispensable à la stabilité et au bien-être des citoyens.

Deux ans après le « Coup de la Libération » et l’émergence d’un Gabon refondé, le pays s’interroge sur les réelsБ fruits des réformes d’Oligui Nguema. Entre promesse de rupture, restauration des institutions et attentes des populations, les nouvelles autorités doivent désormais convertir l’espoir en résultats concrets pour améliorer le quotidien des Gabonais.