La brigade de gendarmerie de Léconi a démantelé une opération de trafic de chanvre indien, arrêtant Skeurti Mombo, un Gabonais de 37 ans, en possession de 200 kg de drogue estimée à 20 millions de francs. L’arrestation, survenue dans une zone broussailleuse, met en lumière un réseau transfrontalier et ses ramifications jusqu’aux villes minières et centre urbains du Gabon.

Sortie de route spectaculaire mais sans pertes humaines pour un véhicule Toyota VX transportant Angélique Ngoma, secrétaire générale du PDG, et trois autres passagers. Accident survenu entre Mboukou et Rembo, dans la Ngounié, a entraîné des blessés et d’importants dégâts matériels. Une enquête pour éclaircir les circonstances est ouverte.

Sept immigrés clandestins nigérians ont vu leur rêve d’arrivée au Gabon stoppé net par les Forces de défense et de sécurité, après avoir été interceptés au large d’Owendo. Identifiés et retenus à bord d’un bateau provenant vraisemblablement de Lagos, ils seront présentés au parquet de Libreville dans le cadre d’une procédure qui pourrait mener à une expulsion et à une interdiction de séjour.

Darlin Mabounda et Weslas Mapangou Moussavou, deux Gabonais détenus à Mouila, sont accusés de viols distincts sur une adolescente de 12 ans. Les deux suspects, beau-père et voisin de la victime, ont été écroués après les témoignages de la jeune fille et l’enquête des forces de l’ordre, alors que d’autres suspects restent en cavale.

Brandel Okoumba Djoumou, un Gabonais de 39 ans et père de quatre enfants, a été condamné à 20 ans d’emprisonnement par la Cour d’appel judiciaire de Franceville pour viol sur mineure de moins de 18 ans requalifié en inceste, à l’issue d’une audience criminelle marquée par des aveux et des débats sur les circonstances du dossier.

Tragédie à Léconi, chef-lieu des Plateaux, où la découverte du corps d’un Congolais d’une quarantaine d’années, Théodore Nguekaya, retrouvé pendu derrière son domicile, plonge la communauté dans l’incrédulité et soumet l’enquête de la PJ à des questions sur les circonstances exactes de ce drame, pendant que les proches réclament lumière et soutien.

Un Gabonais, Jimmy-David Waga Ella, a été interpellé tard dans la nuit du 19 août au poste de contrôle de Meyo-Kyè pour détention et transport de stupéfiants, principalement du chanvre indien et du Tramadol. L’enquête révèle une chaîne impliquant un contact camerounais et un acheteur nigérian, avec une cargaison destinée vraisemblablement à alimenter des sites d’orpaillage de la région.

Diesel Gabon, détenteur exclusif de la marque Stihl au Gabon, est confronté à une fraude complexe impliquant la contrefaçon de tronçonneuses et débroussailleuses. Des ressortissants camerounais et sénégalais auraient importé des machines sans marque puis apposé frauduleusement l’étiquette Stihl, proposant des produits de qualité médiocre à des prix très bas, avant que l’enquête ne mette fin à ces pratiques et que les suspects soient présentés à la justice.

Un agent de la mairie centrale de Franceville a été condamné à 12 mois de prison ferme pour vol aggravé, après avoir été pris en flagrant délit au grand marché de la localité, où il aurait subtilisé plusieurs effets destinés à nourrir sa famille, révélant une affaire qui a suscité l’indignation des commerçantes et mis en lumière les aléas de la sécurité locale.

La première session criminelle ordinaire de l'année 2025 s'est achevée le 15 août dernier. Elle aura jugé une centaine d'affaires et vu défiler à la barre un peu plus de 140 accusés. Le procureur général près la Cour d'appel judiciaire de Libreville Eddy Minang en dresse ici le bilan.

Tragédie nocturne à Mouila: un jeune Gabonais de 18 ans est tué lors d’un échange virulent entre jeunes lors des festivités de l’Indépendance, dans le quartier du Carrefour des Jeunes, alimentant une affaire judiciaire qui voit plusieurs suspects en détention préventive.

La session criminelle ordinaire, clôturée le 15 août, a passé en revue une soixantaine d’affaires impliquant des prévenus détenus en détention préventive prolongée, parfois depuis 2012, révélant des dysfonctionnements structurels imputables au manque de ressources et au non-respect de l’article 210 du Code de procédure pénale.