Nouveau gouvernement, check ! Feuille de route présentée aux ministres lors du premier Conseil des ministres à l'ère de la Ve République, check ! Membres du gouvernement au travail, en cours de téléchargement ! Et pour ces derniers, ce n'est pas le boulot qui va manquer. Surtout avec tous les dossiers laissés en suspens par l'équipe gouvernementale sortante. Sur Facebook notamment, les internautes ne se sont pas gênés pour rappeler aux nouveaux, comme aux anciens, qu'il y a encore pleins de choses à arranger pour atteindre la Félicité.
L'emploi des jeunes est une des préoccupations de nombreux internautes. Ils disent attendre des solutions concrètes et non des paroles en l'air. "À quel niveau des emplois des jeunes ? Et nous qui sommes à l'étranger, on rentre ou pas ?", demande par exemple Florian. De l'emploi des jeunes au respect du Code du travail, la "transition" est toute trouvée. À Orabank Gabon et à la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), les agents sont furieux contre leur direction. Ils accusent leurs responsables, entre autres, selon les pages Vatricof et Média 241, d'atteinte "au cadre légal et réglementaire, à la gestion opaque et primitive des finances, aux dérives sociales et managériales graves".
En somme de non-respect du Code du travail. Et quand on farfouille un peu dans les réseaux, on se rend vite compte que ces entités ne sont pas les seules à donner des coups de canif à ce texte. Des messages qui sont indirectement adressés au ministère du Travail.
Des rappels ? La ministre en charge de l'Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, y a eu droit aussi. La page "La préfecture du rire" lui a demandé de faire un peu plus pour l'éducation. Histoire que l'école ne soit pas un cimetière pour les intelligences. "Les salles de classe sont devenues des arènes de combat. Les élèves se battent, se filment, se droguent, insultent les enseignants, détruisent le peu de matériel mis à leur disposition. Où est passée l’éducation ? Où est passée la discipline ? Où est passée la dignité de l’école gabonaise ? Autour des établissements, c’est la désolation : ordures entassées, insalubrité chronique, trafic de stupéfiants, insécurité… Comment pouvons-nous rêver d’un avenir meilleur pour notre jeunesse dans de telles conditions ?", indique-t-elle. Retard dans le paiement des bourses, vente de terrains aux étrangers, vie chère, etc. La nouvelle équipe a vraiment du pain sur la planche.
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