Le secteur de l'Éducation est en ébullition. Une menace de grève générale est brandie par les organisations syndicales dudit secteur. C'est pour tenter de désamorcer cette bombe que le Dr Simplice Désiré Mamboula, ministre de l'Enseignement supérieur, assurant l'intérim du ministre de l'Education nationale, était mercredi dernier face aux représentants du Syndicat de l'Education nationale (Sena) et du Syndicat national de l'Enseignement technique et professionnel (Synetechpro).

Cinq jeunes Gabonais, lauréats du prix de l’innovation environnementale dans le bassin du Congo, sont entrés depuis le 10 décembre dans un programme destiné à transformer leurs prototypes en entreprises capables d’impacter le Gabon et la sous-région.

Sidonie Siaka a choisi de briser le silence entourant le VIH/Sida, affrontant le mépris et l’ostracisme pour dire la vérité sans masque. Trente-six ans après la découverte de son statut, elle demeure un témoin vivant de la dignité et de la prévention, rappelant que la connaissance du statut sauve des vies et permet de vivre mieux.

Reçu hier au Palais Rénovation par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), Dr Olivier Rebienot Pellegrin, a confirmé une nouvelle attendue depuis 2017. Lors de cette audience, en présence de la ministre des Affaires sociales, l'exécutif a acté le rétablissement immédiat des indemnités de maternité et des pensions vieillesse.

Le préavis de grève décrété par le collectif ‘‘SOS Éducation’’ et le Syndicat de l'éducation nationale (Sena), de suspendre les cours pour une durée de trois jours, à compter d'hier jusqu'à demain, sur l'ensemble du territoire national, n'a pas été respecté hier à notre passage dans plusieurs écoles et lycées de Libreville. En dépit de quelques cas isolés, les cours se déroulaient plutôt normalement. Constat.

Le gouvernement gabonais accélère la réforme de la protection sociale. Lors du Conseil des ministres du 4 décembre 2025, deux projets de décrets majeurs ont été adoptés pour redresser la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Au menu : un nouveau calcul pour les pensions d'invalidité et de survivants, ainsi qu'un réajustement des taux et plafonds de cotisations.

Une nouvelle dynamique s'installe pour la gestion des biens communautaires des personnes handicapées au Gabon. La ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang-Anato, a officiellement installé le 4 décembre le nouveau bureau directeur du Cogesbicoph.

C’est un véritable cri du cœur qui a résonné simultanément ce samedi dans les neuf provinces du Gabon. Fatigués par la précarité et désabusés par des années de dialogue social jugé opaque, les enseignants ont décidé de reprendre leur destin en main avec la naissance du 'Collectif SOS Éducation'.

Le choix de mobiliser des ressources internes pour financer le développement, tout en préservant le pouvoir d’achat des ménages, comme l’ont fait d’autres États du continent, se concrétise par cette taxe qui figure parmi les mesures fiscales devant entrer en vigueur prochainement.

Au complexe scolaire d’Alibandeng, une ferme pédagogique sortira bientôt de terre. Porté par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et l’ONG One Forest Youth Initiative, ce projet permettra aux élèves de devenir acteurs d’une agriculture durable dont les récoltes alimenteront directement leur cantine. Un pilote que les autorités ambitionnent d’étendre à l’échelle nationale.

L’Université des sciences de la santé d’Owendo a accueilli la cérémonie officielle de clôture des campagnes "Octobre rose" et "Novembre bleu", consacrées aux cancers féminins et masculins. Aux côtés des plus hautes autorités, le gouvernement et la Fondation "Ma Bannière" ont salué des milliers de dépistages réalisés, réaffirmé l’accès régulier aux examens et lancé la 1re Journée mondiale de l’élimination du cancer du col de l’utérus au Gabon.

Alors que le gouvernement prépare pour 2026 une nouvelle taxe d’habitation prélevée sur les factures d’électricité de la SEEG, les consommateurs s’inquiètent de l’alourdissement de leurs charges. Mais face à cette mesure qui touche directement le budget des ménages, les associations censées défendre leurs intérêts restent étrangement silencieuses, laissant un vide inquiétant dans le débat public.