Face à la dette colossale de l'État, la Conférence des grandes écoles et universités privées (CGEUP) a pris une décision radicale : exiger des parents qu'ils préfinancent la scolarité de leurs enfants boursiers. Cette mesure, présentée comme une solution de dernier recours pour éviter la paralysie des établissements, plonge de nombreuses familles modestes dans un profond désarroi.

Faisant face à une dette de l'État qui ne fait que s'accumuler, ces établissements où l'on dénombre encore beaucoup d'étudiants boursiers de l'État, traversent une mauvaise passe, et leurs responsables ne savent plus à quel saint se vouer.

L'interpellation "manu militari" et la détention du directeur de publication de Gabon Media Time, Harold Leckat, ont provoqué une levée de boucliers des organisations de presse. Alors que les autorités justifient son arrestation par un litige commercial datant de 2020, le collectif de journalistes dénonce une "cabale politico-judiciaire" visant à faire taire une voix libre. Pointant des conditions de détention dégradantes, ils exigent sa libération immédiate et contestent la nature pénale d'une affaire qu'ils estiment purement commerciale.

Entre revendications et grèves à répétition, intimidations et conflits de compétences et d'ego : l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) s'apparente désormais à une foire d'empoigne.

De la promesse à la réalité, le programme "un étudiant, un ordinateur" a été officiellement lancé ce samedi lors d'une cérémonie présidée par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Les 5 000 premiers ordinateurs portables ont été remis à des étudiants méritants, marquant le début d'une vaste opération nationale visant à équiper 10 000 jeunes pour rompre la fracture numérique.

À l'initiative de l'Académie royale du Maroc, un colloque international de la Chaire des Littératures et des Arts africains s'est récemment tenu à Rabat. Une rencontre littéraire de niveau relevé à laquelle ont été conviés les Gabonais Justine Mintsa et Sylvestre Mbondobari sous le thème "La littérature féminine existe-t-elle ? Esquisse d'une question byzantine''.

Plus meurtrière que le tabac selon l'OMS, la "malbouffe" s'est imposée comme un véritable fléau de santé publique au Gabon. Du trio "gras, sucré, salé" des repas de rue aux boissons sucrées, ces mauvaises habitudes alimentaires sont responsables de l'explosion de l'obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires. Face à cette invasion silencieuse, la solution se trouve pourtant dans nos traditions : un retour aux produits locaux, frais et non transformés, pour réapprendre à manger sainement.

Alors que la nourriture abonde dans les rues, bien manger est devenu un luxe. Symbole de cette dérive, le succès des brochettes "nike", repas rapide et bon marché mais aux conditions d'hygiène douteuses. Entre la flambée des prix qui rend le poisson frais inaccessible, l'inefficacité des contrôles de prix et la paralysie des agences de sécurité alimentaire, les Gabonais se tournent massivement vers une "malbouffe" de survie, posant un véritable enjeu de santé publique.

La menace d'une grève à l'Université Omar Bongo est pour l'instant écartée. Le Syndicat des enseignants-chercheurs (Snec) a suspendu son préavis suite à l'ouverture de négociations avec la présidence et le rectorat. Si cette décision apporte un répit, les revendications de fond demeurent explosives : apurement d'une dette pédagogique de plusieurs centaines de millions, budget 2025 exécuté à moitié, et surtout, une surpopulation étudiante critique avec 30 000 inscrits pour seulement 9 000 places.

Dans le cadre de la modernisation du système de santé gabonais, 78 professionnels venus de tout le pays ont récemment été formés à Ntoum à l'utilisation de kits de télémédecine. Cette étape cruciale, qui fait suite à la distribution d'équipements dans 25 centres médicaux, vise à rendre les diagnostics spécialisés (comme les électrocardiogrammes ou les radiographies) accessibles à distance, améliorant ainsi concrètement l'accès aux soins pour les populations éloignées de la capitale.

C'est un constat. On les voit partout, le plus souvent en tenue d'Adam ou d'Ève, sans que cela n'émeuve personne. Pourtant, bien qu'ayant perdu la raison, les fous sont des humains à part entière, qui ont besoin d'un suivi et d'une attention toute particulière.

Près de deux mois seulement après la reprise des cours, les violences en milieu scolaire ont repris de plus belle malgré la batterie des sanctions prévues et renforcées dans le Code pénal. Que s'est-il passé ? Que faut-il faire ? L'opinion plurielle semble avoir une recette : appliquer la loi dans toute sa rigueur.