LE candidat adoubé par la plateforme "Alternance 2023", Pr Albert Ondo Ossa, séjourne depuis hier dans la province du Woleu-Ntem. C'était à la faveur d'un périple au chronogramme très serré dont la première étape était Mitzic dans l'Okano, et qui s'est achevé à Oyem, chef-lieu de la province du Septentrion, où l'attendait en début de soirée une foule immense à la place de l'Indépendance. L'ancien candidat indépendant porté au pinacle par ce pan de l'opposition pour affronter 14 autres adversaires dont le président sortant, Ali Bongo Ondimba, était accompagné des têtes de proue de ladite plateforme. Notamment son président François Ndong Obiang, l'indépendant Raymond Ndong Sima, le chef de file du RPM, Alexandre Barro Chambrier, le pasteur Mike Jocktane, etc..
En livrant son message, le candidat consensuel est resté droit dans ses bottes, comme depuis l'entame de sa campagne électorale à travers le pays. Lequel message a trait à son vœu ardent de ''mettre un terme au régime en place, dans la perspective de rebâtir le Gabon''. Une fois porté à la tête de l'État, il entend notamment reviser la Constitution et décentraliser le pouvoir. Non sans dissoudre l'Assemblée nationale issue du scrutin de demain, puis convoquer à nouveau les Gabonais dans le cadre d'une nouvelle élection de leurs représentants au Palais Léon-Mba. "Samedi nous allons changer. Je suis le candidat des pauvres, le candidat des mal logés, le candidat des retraités'', a confié à Bitam le candidat consensuel.
À Oyem où il est arrivé sur le coup de 19 h 50, le Pr Ondo Ossa a rappelé qu'il n'est pas là parce qu'il est le meilleur candidat. Mais parce qu'il s'agit d'une stratégie mûrement nourrie par ses collègues. ''Nous allons libérer le Gabon tout entier '', a-t-il déclaré. Soulignant qu'ils sont déterminés à prendre le pouvoir dans les règles de l'art. Et pour atteindre cet objectif, "A2O" a assigné une mission aux milliers de personnes venues l'écouter.
Un seul message: celui de faire en sorte qu'aucune voix ne manque à l'appel des urnes, le samedi 26 août. À noter que Raymond Ndong Sima et François Ndong Obiang ont, pour leur part, exhorté les populations à récupérer leurs cartes d'électeurs, pour concrétiser samedi leur aspiration au changement.
Styve Claudel ONDO MINKO
Oyem/Gabon
rudy.hombenet
