Interview : Alain-Claude Bilie-By-Nze et le marché du livre

 

Jeudi 26 avril dernier, au lendemain de la commémoration de la journée mondiale du livre et du droit d'auteur, et à sa sortie du Parlement où il a défendu un projet de loi portant statut de l'artiste en République gabonaise, le ministre d’État chargé de la Culture et des Arts de l'ancien gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze nous a accordé une interview. Y sont abordées, diverses questions concernant son département. Certaines annonces devront réjouir, à coup sûr, les artistes en général, et les écrivains et éditeurs en particulier.

 

 

 

l'union. Monsieur le ministre d’État, vous venez d'être auditionné par les parlementaires sur le nouveau statut soumis à leur examen. A quoi les artistes gabonais doivent-ils s'attendre ?

 

 

Alain Claude BILIE-BY-NZE : nos artistes réclament, attendent, depuis des décennies, que l’État adopte une loi portant statut de l'artiste en République gabonaise. Nous avons travaillé sur un texte qui avait été préconisé par mon prédécesseur, Mme Paulette Mengue M'Owono. Nous avons repris le texte avec le concours des artistes eux-mêmes. Nous l'avons élaboré et enrichi. Ce texte vise, en réalité, à mieux organiser le monde artistique et culturel, et à faire en sorte que les artistes (professionnels, semi-professionnels, intermittents du spectacle...) puissent avoir un statut. De même que tous ces compatriotes qui agissent dans l'ombre (éclairagistes, preneurs de son...) et qui n'ont pas de statut. Il s'agit de faire en sorte qu'ils aient un statut et qu'ils puissent accéder aux prestations sociales. Qu'ils puissent contribuer et cotiser à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et aussi à la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) et recevoir, en retour, des prestations, et à pouvoir travailler pour leur retraite.

 

Une fois que le texte sera adopté par le Parlement, nous aurons au Gabon un statut dédié aux artistes avec, bien entendu, la mise en place d'un fonds de soutien à la création artistique et culturelle. Il n'y aura pas de politique culturelle sans financement. Et s'il n'y a pas de financement, malheureusement, on continuera à subir l’hégémonie venue du nord et des autres pays africains qui, eux, financent la culture, notamment la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun, le Sénégal. L'Etat gabonais ne peut pas continuer à fonctionner en marge. Ce sont des centaines, des milliers de personnes que, par le biais de ce text...

Propos recueillis par Issa IBRAHIM & Prissilia M. Mouity

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