"Combattre l'ennemi invisible, le Covid-19, par tous les moyens possibles". Cest le voeu ardant des autorités gabonaises. Lesquelles ont d'ailleurs appelé les forces vives de la Nation à faire bloc contre cette pandémie mondiale, désormais au stade de contagion communautaire au Gabon.
En la matière, les armes habituelles se révèlent inefficaces contre le virus. De quoi pousser les Forces de défense et de sécurité, particulièrement le génie militaire, à changer de stratégie.
Du coup, le temps de la pandémie, le génie militaire a tombé les armes au profit de la couture. En atteste la production journalière de 100 masques depuis le début de cette semaine. Un petit geste, mais ô combien important dans la startégie de lutte contre le coronavirus. D'autant que le Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus, tout comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avant lui, exige désormais le port du masque dans les espaces publics et lors des différents déplacements essentiels.
Une production qui devrait augmenter, si l'on en croit le directeur général du Génie militaire, le lieutenant-colonel Gabin Oyoughou. Contrairement aux bavettes commercialisées à la criée, celles du génie militaire sont conformes aux normes d'hygiène et de sécurité. En atteste la récente remise officielle du certificat de conformité par le directeur général de l'Agence gabonaise de normalisation (Aganor), Guy Kambogo Abdul Razzaq, au secrétaire général du ministère la Défense nationale, Gabriel Mally Hodjoua, représentant la ministre de tutelle.
Précisons que le port unique du masque ne constitue pas une panacée. Le respect de tous les gestes barrières demeure, à ce jour, la meilleure arme préventive.
Yannick Franz IGOHO
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