Un ressortissant sénégalais et son fils ont été interpellés au Cap-Estérias après une violente agression liée à un conflit foncier. Accusés d'avoir tenté de spolier un terrain ancestral, les deux hommes auraient aspergé plusieurs personnes d'essence avant de tenter de les immoler, tandis que le fils assenait un coup de hache à la tête d'un médiateur.

L'interpellation "manu militari" et la détention du directeur de publication de Gabon Media Time, Harold Leckat, ont provoqué une levée de boucliers des organisations de presse. Alors que les autorités justifient son arrestation par un litige commercial datant de 2020, le collectif de journalistes dénonce une "cabale politico-judiciaire" visant à faire taire une voix libre. Pointant des conditions de détention dégradantes, ils exigent sa libération immédiate et contestent la nature pénale d'une affaire qu'ils estiment purement commerciale.

Face à l'onde de choc provoquée par les récentes bagarres d'une extrême violence dans deux lycées de Libreville, filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, la réponse judiciaire ne s'est pas fait attendre. Saisi de l'affaire, le parquet a orchestré une série d'interpellations qui ont abouti à une décision d'une fermeté inédite : huit élèves ont été placés en détention préventive à la prison centrale. Un signal fort et sans équivoque de la politique de tolérance zéro désormais appliquée face à la violence en milieu scolaire.

Une violente agression à Cap-Esterias, où un activiste a été frappé à la tête avec une hache, a brutalement mis en lumière les profonds dysfonctionnements et la corruption qui gangrènent le secteur foncier gabonais.

Le Gabon franchit une étape décisive dans sa modernisation en signant un protocole d'accord majeur avec le géant chinois CRBC. Officialisé ce mardi, ce partenariat stratégique porte sur deux projets d'envergure : la construction d'une nouvelle raffinerie à Port-Gentil pour renforcer la souveraineté énergétique, et la réalisation de 250 km de routes dans le Woleu-Ntem pour désenclaver le Nord du pays. À la clé, la création de 20 000 emplois et l'ambition de transformer la province en un carrefour logistique sous-régional.

Scène de chaos et d'exaspération ce mercredi dans le 6e arrondissement. En pleine heure de pointe, une opération de ramassage d'ordures menée par la société Clean Africa a complètement paralysé la circulation pendant près d'une heure, piégeant des centaines d'usagers. Au-delà du blocage inacceptable, c'est l'attitude méprisante des agents sur place qui a mis le feu aux poudres, soulevant une question cruciale : le manque de planification et de civisme d'un prestataire de service essentiel

Pour transformer les richesses forestières non ligneuses en opportunités économiques concrètes, le Gabon a officiellement lancé "Maivou", son Comptoir national des produits forestiers autres que le bois d’œuvre. Placé sous le marrainage de la première dame Zita Oligui Nguema, ce projet piloté par l'Agadev vise à structurer la filière en créant une place de marché garantissant traçabilité, légalité et inclusion, avec un réseau de comptoirs déployé sur tout le territoire dès janvier 2026.

Un climat de peur règne dans le quartier d'Igoumié à Owendo, où un individu se présentant comme "riche et puissant" a muré une servitude de passage, séquestrant de fait quatorze familles dans leurs propres domiciles. Malgré les interventions de la mairie et de la gendarmerie, cet homme, qui n'hésiterait pas à menacer les riverains et les autorités avec une arme à feu, poursuit ses travaux en toute impunité, laissant les habitants dans le désarroi et l'incompréhension face à l'inaction des institutions.

Un drame tragique a bouleversé la communauté de l'école publique de Montalier ce vendredi matin, avec la découverte du corps sans vie d’Elie Bousiné, un élève de 18 ans en classe de terminale au lycée public éponyme.

Le Gabon affiche sa souveraineté énergétique avec la signature d’un contrat d’exploration et de partage de production de dix ans pour le périmètre Dinonga-Irondou, regagnant des actifs matures du sud-est de Port-Gentil et confiés à la Gabon Oil Company dans le cadre d’une refonte stratégique portée par le gouvernement.