Le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, s'est entretenu hier, au palais de la présidence de la République, avec le secrétaire général de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), Moussa Saleh Batraki.

Après plusieurs années de division et de querelles intestines, l'Union du Peuple Gabonais (UPG), la formation politique fondée par feu Pierre Mamboundou, amorce un processus de réconciliation. Grâce à une médiation discrète, les différentes factions de l'UPG ont décidé de sceller leur union par une fusion-absorption, espérant ainsi retrouver leur influence d'antan et se repositionner dans le paysage politique gabonais.

On la savait, plus ou moins, recluse dans sa résidence sise après le Tribunal, cependant rien ne laissait présager qu'Alice Lamou succomberait d'un malaise, le 6 juillet dernier. Aujourd'hui débute ses obsèques à sa résidence.

Le week-end dernier, Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a appelé à la mise en place d'une majorité présidentielle. Un grand regroupement, selon lui, dans lequel devraient se fondre les alliés et autres soutiens du chef de file de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), Brice Clotaire Oligui Nguema. Non sans toutefois inviter à tirer les leçons du passé.

Peu avant l'arrivée du vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, à Sao Tomé-et-Principe, le nouvel ambassadeur gabonais dans ledit pays, Guy Blaise Nambo Wenzet, s'est plié à un rituel diplomatique. À savoir la présentation de ses lettres de créance au chef de l'Etat santoméen, Carlos Manuel Vila Nova.

Dans son édition du mercredi 9 juillet 2025, L'Union titrait à sa une "Que vont-ils faire ?". Assortie d'un montage dans lequel figuraient les présidents des chapelles politiques les plus représentatives.

Dans un contexte de recomposition politique, sous-tendu par la création de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, invite à la mise en place d'une majorité présidentielle. Non sans préciser le positionnement de sa chapelle.

La procédure judiciaire qui est en train d'être diligen- tée à l'encontre de Me Gisèle Eyue Bekale a constitué du pain béni pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, farouche opposant à l'actuel pouvoir, non moins président d' "Ensemble pour le Gabon" (EPG). C'est ainsi que mercredi dernier, à l'entrée de l'immeuble abritant le cabinet de l'avocate régulièrement inscrite au barreau du Gabon, il a crié haro sur la "violation de l'État de droit et des procédures judiciaires en République gabonaise".

À moins de trois mois des prochaines élections couplées en République gabonaise, le ministère de l'In- térieur, dorénavant en charge de l'organisation des scrutins électoraux, est à pied d'œuvre. En témoigne la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle des membres de la Commission nationale d'organisation des élections et du référendum (CNO- CER), mercredi.

Quelle formation politique emboîtera le pas à l'Union nationale initiale (UNI) de Paul-Marie Gondjout qui, dimanche dernier, a annoncé son intention de se fondre dans le parti présidentiel ? Une interrogation de prime abord anodine mais loin d'être dénuée de pertinence.