Une nouvelle ère a soufflé jeudi dernier à la tête du ministère des Travaux publics et de la Construction. À la faveur d'une cérémonie présidée par le secrétaire général du gouvernement, Abdu Razzaq Guy Kambogo, Flavien Nzengui Nzoundou a passé le flambeau à son successeur, Edgard Moukoumbi.
Ce dernier est dorénavant attendu au pied du mur. Si le néo-ministre se trouve au 25e rang dans l'ordre protocolaire, il reste que les infrastructures sont au cœur de notre essor vers la félicité.
Les attentes des usagers sont importantes, la principale étant de relever le nombre de voies de communication bitumées qui se situent aujourd'hui à 2 000 km sur un linéaire total de 10 300 km.
L'ex-directeur du développement durable et des territoires à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) doit garder à l'esprit que "la route du développement passe par le développement de la route."Cette philosophie peut être suivie d'effets, si l'on s'approprie le célèbre triptyque militaire : un homme, une mission, des moyens.
"Ma vision est celle d'un ministère performant, ancré dans une gouvernance transparente, au service des ambitions du chef de l'État. La planification, la rigueur budgétaire et le suivi-évaluation des projets seront des piliers de notre action", a confié Edgard Moukoumbi, se remémorant la volonté du président de la République de "bâtir un réseau routier moderne, durable et inclusif ; de renforcer la politique d'entretien des voiries ; de veiller à l'efficacité des chantiers et de promouvoir une politique d'aménagement du territoire équilibrée".
Son prédécesseur peut se féliciter d’avoir rendu à ce ministère sa fierté, après plus de 10 ans de léthargie. Il a d'ailleurs remercié les plus hautes autorités de l'État dont le soutien a permis l'opérationnalisation de la régie et d’assurer la praticabilité du réseau routier, malgré les défis climatiques et logistiques.
Il a, pour finir, appelé ses anciens collaborateurs à accompagner l'action du nouveau ministre "pour des routes plus sûres et plus durables, au service du peuple gabonais. "
random pub
