Le 7 août, dernier jour du dépôt des candidatures pour les législatives et locales de septembre et octobre, a été marqué par un afflux important et une intensification des vérifications. La Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), sous la houlette d’Hermann Immongault, a entamé l’examen des dossiers qui se poursuivra jusqu’au 16 août, en appliquant scrupuleusement le Code électoral.

Le calendrier électoral fixant les scrutins de septembre et octobre prochains impose une discipline de fer au sein de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB). Jean-Pierre Oyiba, directeur de cabinet du président fondateur, a lancé un message clair aux militants: la campagne n’est pas ouverte et toute propagande est proscrite.

Lors du séminaire gouvernemental, Brice Clotaire Oligui Nguema déclare que la dette publique est « abyssale » et affirme que l’équipe héritera d’un fardeau freinant le changement promis au peuple. Il appelle à une refonte stratégique axée sur la transformation des ressources nationales, notamment via le secteur minier, et à une réforme des instruments de financement pour une économie plus résiliente à l’horizon 2035.

En tant que chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema a ouvert, hier à Owendo, le séminaire gouvernemental dédié à l’évaluation des cent premiers jours et à l’accélération du plan d’action 2025-2032. À l’approche de ce cap symbolique, il a réaffirmé les six piliers qui structurent le programme. Il a appelé à la discipline, la cohésion et la méthode, et insisté pour que chaque ministre s’approprie les dossiers au sein d’une équipe unie et coordonnée.

Depuis son accession à la magistrature suprême, Brice Clotaire Oligui Nguema place les symboles de la République au cœur de son action. Lors de la 15e Journée nationale du drapeau, il a présidé une cérémonie sur l’esplanade du palais, entouré de son épouse Zita Oligui Nguema et de personnalités de premier plan, réaffirmant l’importance du respect des valeurs républicaines et du drapeau.

Anges Kevin Nzigou a officiellement annoncé sa candidature à la mairie de Libreville sous les couleurs du Front démocratique socialiste (FDS).

Lors d’un entretien, Faustin Boukoubi répond à la question sur son absence de la liste des candidats investis par le PDG pour les prochaines élections. L'ancien président de l’Assemblée nationale se dit toujours au service du PDG et conserve une place au Conseil des sages, soutenant la politique du président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema a inauguré hier à Ndendé, dans la Ngounié, le complexe administratif baptisé "Pierre Mamboundou Mamboundou", un bâtiment de 3 000 m² regroupant 69 bureaux, 27 salles d’eau, une salle de réunion, un restaurant et deux patios, pensé pour offrir un cadre de travail moderne et sécurisé.

À quelques semaines des législatives, le paysage politique gabonais se transforme en véritable champ de bataille. Les investitures révèlent une fébrilité générale: le RPM envisage des alliances mais laisse plusieurs sièges vacants, tandis que l’UDB affirme sans ambiguïté sa volonté d’emporter le maximum de suffrages. Le PDG, affaibli, tente de renaître en s’imposant localement.

Les législatives qui se profilent au Gabon s’annoncent comme un vrai bras de fer entre les anciens alliés et les nouveaux venus, avec l’émergence de l’UDB qui tente de bouleverser les équilibres traditionnels du paysage politique.

Invité par son homologue ivoirien, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris part hier à Bouaké aux cérémonies marquant le 65e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Placées sous le signe de la paix et du développement, ces festivités, notamment la parade militaire, ont renforcé l’unité et la solidarité entre les deux pays et souligné la solidité des liens Libreville-Yamoussoukro.

Les prochaines élections législatives et locales marquent une nouvelle étape pour le Parti démocratique gabonais (PDG), avec la non-investiture de plusieurs figures historiques du parti. Ce renouvellement témoigne d’une volonté de modernisation, tout en laissant la place à de nouvelles générations pour incarner l’avenir du parti.