À l’occasion de son investiture officielle, le nouveau président de la République du Gabon a prononcé un discours solennel, marquant le début d’une nouvelle ère politique. Dans son allocution, il a insisté sur la nécessité de restaurer la confiance entre les institutions et le peuple, de renforcer l’État de droit, et de promouvoir l’unité nationale. Il a également mis en avant ses priorités : la lutte contre la corruption, la relance économique et la modernisation des services publics. Retrouvez l’intégralité de ce discours historique, symbole d’un tournant décisif pour le pays.

Sous les ovations des 40 000 spectateurs massés le 3 mai au stade d’Angondjé, le nouveau président gabonais a dévoilé le calendrier qui doit sceller la fin de la transition : législatives et locales les 27 septembre et 11 octobre 2025, sénatoriales les 8 et 29 novembre, puis installation graduelle des institutions jusqu’au serment des juges constitutionnels le 23 décembre. Un marathon de quinze semaines pour faire naître, avant Noël 2025, la Ve République qu’il promet.

Le 3 mai à Agondge, le président Oligui Nguema a prononcé un discours d’investiture chargé de symboles, d’engagements et d’aspirations pour un Gabon en pleine transition. Il a affirmé sa volonté de bâtir une nation unie, responsable et tournée vers le développement, tout en rendant hommage aux acteurs de cette étape cruciale et en dévoilant les grandes lignes de ses priorités pour l’avenir.

Ce samedi 3 mai, au stade de l’amitié sino-gabonaise, le Gabon a marqué une nouvelle étape de son histoire avec la cérémonie d’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema en tant que président de la République.

De l’aube tiède aux dernières gerbes de feu d’artifice, l’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema, samedi 3 mai 2025, a fait du stade de l’amitié sino-gabonaise une caisse de résonance pour les espoirs d’un pays tout entier. Reportage au cœur d’une journée hors gabarit, racontée par ceux qui y ont battu des mains, chanté, pleuré.  

LE 30 avril dernier, l'Union africaine (UA), au terme de la 1 277e réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS), a levé l'ensemble des sanctions infligées au Gabon au lendemain de la prise de pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Un verdict consécutif à une véritable offensive diplomatique.

Fort de sa victoire éclatante, il sera investi président de la République gabonaise aujourd'hui. En présence de la Cour constitutionnelle, de plusieurs de ses pairs et des populations.

Les Gabonais s’étaient accoutumés à la silhouette raide du colonel Ulrich Manfoumbi et à son implacable « Communiqué numéro 000 ». Vingt mois après avoir annoncé, via le communiqué n°001, la chute du régime Bongo, le porte-parole est revenu au pupitre, hier soir, pour lire le n°073 : le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) n’existe plus.  

Moins de vingt-quatre heures après sa nomination par le communiqué n° 072 du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, Adrien Nguema Mba a officiellement pris, vendredi 2 mai, les commandes de la commune de Libreville.

La dénomination Comité pour la transition et la restauration des institutions adoptée par les Forces de défense et sécurité, qui ont pris le pouvoir à l'aube du 30 août 2023, ne laissait guère de place à l'ambiguité quant à leurs motivations.

Incarcérés depuis le mois d'octobre 2023, après le "Coup de libération" du 30 août, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin croupissent toujours derrière les barreaux de la prison centrale de Libreville.

Déposé par l'armée dans la nuit du 29 au 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba a, pour des raisons, semble-t-il de sécurité, "confiné", aux premières heures du "Coup de la libération", à sa résidence de la Sablière.