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Faits divers & Justice

Inculpation de Pascaline Mferri Bongo : un non-événement pour la défense

Pascaline Bongo

Un an et deux mois seulement après la décision du tribunal correctionnel de Paris de prononcer la relaxe en faveur de Pascaline Mferri Bongo et ses coaccusés pour faits de " corruption passive d’agent public étranger " et " complicité de corruption passive d’agent public étranger " (L'Union du 23 avril 2024), voilà cette dernière à nouveau dans le collimateur de la justice française.

On vient en effet d'apprendre de l'Agence France presse (AFP), qu'elle a fait l'objet d'une inculpation en janvier dernier dans une affaire de corruption et de blanchiment d’argent remontant à 2009. D'après la même source, l'enquête y relative porterait sur la création d’une organisation hongkongaise dont la justice soupçonne Pascaline Bongo de se cacher derrière. Laquelle aurait perçu des fonds d’une société chinoise, par la suite versés vers les comptes personnels aux États-Unis ou encore vers ceux de ses proches ou d’autres sociétés.

Pour Me Corinne Dreyfus-Schmidt, le conseil de l'intéressée, cette décision constitue ni plus ni moins un non-événement. Non sans relever que cette mise en examen n'est autre qu'un acharnement juridique à l'encontre de sa cliente. "À partir du moment où l'on voit le nom de Bongo, on voit rouge et systématiquement on s'acharne sur Pascaline Mferri Bongo", dénonce-telle.

Et la défense de l'ancienne directrice de cabinet et non moins fille aînée du défunt président Omar Bongo Ondimba de rappeler que cette affaire a démarré le 3 juillet 2015 avec l'ouverture d'une information judiciaire. Sauf qu'il s'écoule 10 ans sans qu'il ne se passe rien. Toute chose au sujet de laquelle Me Dreyfus-Schmidt émet des doutes. Notamment quant à l'existence d'éléments tangibles à même de compromettre véritablement sa cliente.

Aussi, la confusion qui règne dans ce dossier a contraint la partie défenderesse à saisir aussitôt la chambre d'instruction pour contester cet te mise en examen. L'avocat se montre d'ailleurs serein pour la suite, tout en rappelant qu'une affaire pour le moins similaire s'est déjà soldée par la relaxe de sa cliente.

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