À l'instar de la communauté internationale, Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, a célébré avec faste, le 1er mai, la fête internationale du travail, à la place de l'indépendance.
Une célébration sous l'autorité du gouverneur de la province, Jacques Denis Tsanga, et occasion pour les organisations des travailleurs d'exprimer leur détermination à lutter pour leurs droits légaux, et à réaffirmer leur engagement dans la construction d'un “Gabon fort, stable et prospère”.
Placée sous le thème : “Garantir des emplois qualifiés et décents pour tous, en vue de promouvoir une prospérité partagée”, les syndicalistes ont dénoncé le “non-respect” de la réglementation en vigueur. Tout en estimant que “cette thématique ne cadre pas avec les agissements de certains employeurs qui bafouent les normes nationales et internationales du travail en territoire gabonais”, a martelé, dans son manifeste, Romuald Lekibi, secrétaire général de la Cosyga.
Comme de coutume, la célébration du 1er mai a été marquée cette année encore par les décorations aux travailleurs et le défilé pédestre et motorisé. À cet effet, 34 travailleurs ont été épinglés des médailles par le gouverneur de province. Parmi eux, 25 médaillés de bronze (10 ans), 8 médaillés d'argent (20 ans) et une médaille d'or pour un vétéran totalisant 30 années de service.
Le passage des agents de la municipalité a marqué l'ouverture du défilé pédestre des travailleurs. Près de 30 administrations et entreprises ont battu le bitume sous les encouragements de leurs hiérarchies. C'était avant le défilé motorisé.
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