Rentrée 2025-2026: l’enseignement supérieur gabonais demeure en crise, entre infrastructures vieillissantes, saturations d’amphithéâtres et formations qui peinent à suivre les exigences du marché du travail, malgré les réformes et les investissements récents. Un véritable appel à un sursaut structurel se fait plus pressant que jamais.

De l'Université des sciences de la santé (USS) à l'Université Omar-Bongo (UOB), les étudiants étaient plutôt occupés à remplir les formalités administratives et à prendre des renseignements sur leurs inscriptions dans les différentes écoles et facultés. Il faudra donc attendre le lundi 13 octobre prochain pour assister à la rentrée effective de l'année académique 2025-2026.

Chaque rentrée scolaire au Gabon soulève des crispations autour des orientations, surtout dans le Grand Libreville. Pour mieux en comprendre les enjeux, nous avons rencontré Jérémie Mikombo, secrétaire permanent du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup).

À quelques jours du coup d’envoi des campagnes pour les législatives et locales, la tension monte dans le paysage politique gabonais. L’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) multiplie les sorties médiatiques et les accusations envers le PDG et d’autres coalitions, affichant une détermination à affirmer sa singularité face à des adversaires jugés trop proches du pouvoir en place.

La Poste SA traverse une crise majeure qui fragilise ses agents depuis plusieurs années. Après une série de rencontres entre le Synaposte et le gouvernement, les syndicalistes réclament une restructuration et des garanties budgétaires pour éviter l’épuisement des salaires et relancer l’activité, alors que les tensions internes et les incertitudes quant à l’avenir de l’établissement continuent de peser sur le climat social.

Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a participé à Bangui à la 16e Session ordinaire de la Conférence des chefs d'État de la Cémac, aux côtés de ses homologues de la sous-région. Sous le thème « Ensemble pour une intégration régionale dynamique et émergente », les chefs d’État ont évalué les avancées en matière d’intégration, de gouvernance et de coopération économique, tout en passant le témoin à Denis Sassou Nguesso et en saluant l’élection du président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, à la magistrature suprême.

Les Gabonais, à domicile, au stade de Franceville, avaient l'occasion de ravir la première place aux Éléphants, synonyme de quasi-qualification. Il n'en fut rien ! Les nôtres se sont contentés d'un match nul alors qu'il y avait vraiment de quoi faire tomber les Ivoiriens au cours d'une rencontre où les visiteurs ont su gérer les quelque temps forts des Gabonais.

Le Gabon a été tenu en échec (0-0) et voit s’éloigner une qualification directe pour sa première Coupe du monde. Avec 19 points, les Panthères devront désormais espérer un faux pas du champion d’Afrique et passer par les barrages pour garder leur rêve intact.

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu hier au palais de la Présidence la Commission nationale chargée du suivi de la décision de la CIJ sur les différends entre le Gabon et la Guinée équatoriale. À l’issue de cette première session de concertation, les progrès réalisés en matière de dialogue bilatéral et de coopération sont salués, mais des points sensibles, notamment la délimitation des frontières terrestres et la souveraineté sur Mbanié et les îlots Conga et Cocotiers, nécessiteront des approfondissements lors des prochaines étapes.

Le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a assisté, hier à Sipopo, à la VIIe session extraordinaire de la CEEAC, marquant la nomination d’Ezéchiel Nibigira (Burundi) à la présidence de la Commission pour un mandat de cinq ans non renouvelable. La réunion a également fixé un calendrier serré pour la finalisation du recrutement des autres commissaires et réaffirmé l’engagement des États membres en faveur de l’intégration régionale, de la stabilité sécuritaire...

Face aux Éléphants de Côte d’Ivoire, Thierry Mouyouma devrait miser sur un onze de départ quasi attendu malgré les incertitudes médicales concernant Johan Obiang, Mario Lemina, Guelor Kanga et Shavy Babicka. Un 4-3-3 emmené par Aubameyang, Bouanga et Allevinah en pointe d’attaque.

En convoquant une séance de mise au point avec les parties concernées par la production et la distribution d'eau et d'électricité, jeudi dernier, le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réaffirmé l'exigence pour elles de répondre aux attentes des populations. Lesquelles redoutent davantage des délestages après l'annonce de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) au sujet de l'arrêt momentané des groupes

Dernier joueur attendu en sélection nationale, Pierre-Emerick Aubameyang a rejoint les Panthères à Bongoville ce vendredi, complétant ainsi le groupe convoqué par Thierry Mouyouma. Accueilli chaleureusement par les supporters à l’aéroport de Mvengue, le capitaine gabonais affiche déjà sa détermination à l’approche du choc contre la Côte d’Ivoire.

Le Syndicat de l’Éducation nationale (Sena) a déposé hier un préavis de grève sur la table de la tutelle, à la suite d'une assemblée générale. Une sorte d'avertissement ferme : si ses revendications ne sont pas satisfaites, l'année qui démarre à peine pourrait connaître des perturbations. Non sans toutefois reconnaître les efforts du gouvernement dans ce secteur.

Septembre 2025 s’impose comme une véritable rentrée historique au Gabon: un tournant institutionnel et démocratique après l’adoption de la nouvelle Constitution et l’entrée dans la Ve République. Entre calendriers électoraux denses et défis de transparence, le pays se prépare à une reconsolidation politique et à l’émergence d’un personnel politique renouvelé, capable d’animer un débat republicain indispensable à la stabilité et au bien-être des citoyens.

Avec un triplé historique contre les Seychelles lors de la 7e journée des éliminatoires du Mondial 2026, Denis Bouanga confirme son statut de leader des Panthères et s’empare provisoirement du classement des buteurs, alors que le Gabon se prépare à une « finale » face à la Côte d’Ivoire le 9 septembre.

Le tribunal de première instance de Libreville a rendu, le 1er septembre 2025, son verdict dans une affaire majeure de proxénétisme organisée via les réseaux sociaux. Quinze personnes avaient été interpellées le 7 août dernier lors d’une opération de la Police judiciaire. Deux hommes, identifiés comme les organisateurs, écopent de peines d’emprisonnement ferme mais avec sursis. Tandis que les treize femmes, reconnues coupables d’outrages aux bonnes moeurs, bénéficient d’un traitement judiciaire plus clément. Lequel prend en compte leur vulnérabilité sociale.

Suite à un communiqué relayé par Gabon Media Time, Harold Leckat Igassela, directeur de publication, a été entendu puis libéré par un Officier de police judiciaire à la DGR de la Gendarmerie nationale dans le cadre d’une enquête pénale liée à une tribune publiée en janvier 2023. Le média rappelle que l’Ordonnance n°00000012/PR/2018 dépénalise expressément le délit de presse et demande une circulaire gouvernementale clarifiant l’usage des procédures pénales dans les activités rédactionnelles des organes de presse.

Les Panthères du Gabon confirment leur supériorité face aux Seychelles, s’imposant 4-0 grâce à un triplé de Denis Anasthase Bouanga. Provisoirement premiers du groupe F, les Gabonais préparent un choc décisif contre la Côte d’Ivoire, leader du groupe, lors de la prochaine journée vers le Mondial 2026.

Le forum national de concertation sur l’avenir de l’aviculture gabonaise, tenu les 25 et 26 août, s’est donné pour objectif de préparer l’interdiction des importations de poulets de chair dès 2027 et de faire émerger une filière locale autosuffisante. Guides par quatre piliers — souveraineté alimentaire, création d’emplois, feuille de route opérationnelle et axes prioritaires à renforcer — les participants ont esquissé un cadre ambitieux mais encore flou quant à la mise en œuvre, criant des défis logistiques, financiers et structurels.

Au palais présidentiel de Libreville, une rencontre entre Brice Clotaire Oligui Nguema et Jérémie Robert, conseiller Afrique d’Emmanuel Macron, a resserré les liens entre Libreville et Paris. Évoquant sécurités régionales, coopération et perspectives économiques, les échanges ont souligné l’engagement de la France à accompagner le Gabon dans la transformation locale des matières premières et la diversification économique, marque d’un partenariat moderne et durable.

La seconde session ordinaire du Parlement s’est ouverte hier dans un contexte électoral marqué et incertain, alors que députés et sénateurs se préparent à un sprint législatif exceptionnel pour boucler le budget 2026 et examiner les projets d’ordonnances, avant l’installation des nouveaux bureaux et l’arrivée des élus des futures législatures.

Les parlementaires entrent dans une période charnière: entre l’ouverture de la campagne électorale et l’examen clé du budget 2026, ils devront faire preuve de rigueur, d’audace et de méthode pour scruter chaque ligne du projet de finances. Au cœur de cette étape, l’audition du ministre des Finances en commission et les débats en séance publique testeront leur capacité à concilier urgence gouvernementale et attentes des populations, sans céder au rythme effréné de la politique.

Reprise des classes sous tension mais avec un cap clair: le calendrier 2025-2026 prévoit une année scolaire dense et rythmée, entamée ce lundi 1er septembre malgré les contestations liées au Service d’orientation. Après une semaine de réclamations et de recours bouclés vendredi dernier, les élèves et leurs familles découvrent les dates clés et les périodes de pauses, avant une rentrée marquée par des évaluations régulières et une pause exceptionnelle du 18 au 21 septembre en raison des élections.

Lors du séminaire gouvernemental, Brice Clotaire Oligui Nguema déclare que la dette publique est « abyssale » et affirme que l’équipe héritera d’un fardeau freinant le changement promis au peuple. Il appelle à une refonte stratégique axée sur la transformation des ressources nationales, notamment via le secteur minier, et à une réforme des instruments de financement pour une économie plus résiliente à l’horizon 2035.