Les agents de la Direction générale de la prévention du VIH/Sida (DGPS) sillonnent lycées et collèges du Grand Libreville depuis peu dans le cadre d'une campagne de sensibilisation au VIH/Sida en milieu scolaire. Les équipes de L'Union ont croisé hier, des agents sensibilisateurs au collège et lycée Sainte-Marie sensibilisant les élèves de 4e en Terminale à cette pandémie.
Dans leurs bagages, un questionnaire et des prospectus. Et ce sont ces prospectus et les indicateurs qui y sont récapitulés qui attirent l'attention. Ainsi, les chiffres du VIH en 2025 au Gabon montrent une prévalence nationale de 3,6 %, avec une différence notable entre les sexes. Soit 4,7 % chez les femmes et 2,3 % chez les hommes.
Le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH est de 30 076, pour 29 835 d'entre elles sous traitement. Chez les jeunes de 15 à 19 ans, la prévalence est de 1,4 %, légèrement plus élevée chez les filles (1,5 %) que chez les garçons (1,3 %). Concernant la tranche des 15 à 24 ans, 1 844 jeunes vivent avec le VIH, dont 1 010 filles et 737 garçons.
Le nombre de nouvelles infections dans cette tranche d'âge est estimé à 280, tandis que pour les 15 à 49 ans et plus, il atteint 2 598. Un point préoccupant sur le prospectus est le niveau de connaissance sur le VIH/ SIDA. Des informations fournies par la DGPS, on note que seulement 31 % des jeunes filles et 34 % des jeunes garçons ont une bonne connaissance de la maladie. Ceci justifie-t-il la prévalence du VIH/Sida semble plus pencher du côté féminin ?
Quoi qu'il en soit ces chiffres font ressortir le besoin de renforcer la sensibilisation et l'accès à l'information pour mieux prévenir la transmission du virus.
La caravane de la DGPS dans les établissements scolaires tombe donc à pic. D'autant que les vacances scolaires approchent. Il sera question de (re)préciser aux jeunes les dangers auxquels ils s'exposent durant cette période de douce oisiveté et de liberté.
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