De quoi la richesse est-elle le fruit ? Du savoir mystique ou du travail acharné ? Cette question traverse "Akomaya, un destin pour deux hommes", le roman récemment présenté au Cercle Pompidou (site délocalisé de l'Institut français de Libreville). Daniel Menie Bengone, l'auteur, y oppose tradition et modernité à travers deux frères aux trajectoires radicalement différentes.
Dans l'ouvrage, il est question, précise Antier Ondo Ntoughou, professeur de lettres françaises, écrivain et critique littéraire, de Tsira Akoma, héritier d’une connaissance ancestrale, qui manipule l'Akomaya pour s’enrichir. Son frère Tsira Essono, refuse cet héritage mystique, convaincu que sa réussite repose sur son savoir scolaire et son métier. La question fondamentale étant de savoir s'il faut se fier aux traditions ou aux sciences (occultes) pour construire son avenir ?
"Akomaya, un destin pour deux hommes'" balade donc le lecteur dans la moralité, la transmission des savoirs et la quête du bonheur. Le livre ne se contentant pas d’exposer les croyances traditionnelles. Il les confronte à une vision rationnelle du monde moderne.
Les lecteurs sont ainsi invités à réfléchir sur le rôle des croyances dans leurs trajectoires personnelles, sans que l’auteur impose une réponse définitive. Citant d'ailleurs Karl Jaspers, Menie Bengone pense que "les questions sont plus importantes que les réponses".
Édité par les éditions L'Harmattan, "Akomaya, un destin pour deux hommes" est disponible à la Maison de la presse. Il est le premier roman de l'auteur qui avait déjà commis, "Le recours en déclaration d'inexistence devant les juridictions administratives gabonaises".
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