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Économie

Loi de finances 2026 : le gouvernement et le patronat accordent leurs violons

Loi de finances 2026 : le gouvernement et le patronat accordent leurs violons

En vue d’éviter que la future Loi de finances exercice 2026, en cours de préparation à travers les conférences budgétaires devant prendre fin aujourd'hui ne soit en déphasage avec la réalité vécue sur le terrain par les entreprises, le ministre d’État, ministre de l’Économie, Henri-Claude Oyima, a présidé, hier à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, un échange transparent avec les opérateurs économiques réunis au sein de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). La rencontre avec le patronat gabonais visait principalement à recueillir les avis, préoccupations et ambitions des opérateurs économiques dans le processus d’élaboration de ladite Loi. Occasion également pour les participants de discuter des difficultés rencontrées par ces derniers dans leurs environnements respectifs.

Accompagné de ses collègues de la Planification et de l’Économie numérique, le ministre d'État Henri-Claude Oyima a surtout précisé les nouvelles dispositions prises par le gouvernement. Lesquelles participent des efforts d’assainissement des finances publiques et de l'amélioration du climat des affaires pour favoriser une croissance forte. Pour ce faire, le membre du gouvernement a annoncé, coup sur coup, la suppression des exonérations, des subventions et autres compensations accordées à certaines entreprises, avant d’annoncer la création du Comité de concertation secteur public-secteur privé. Placée sous la supervision du vice-président du gouvernement, cette entité aura vocation à renforcer le dialogue public-privé.

Par ailleurs, les opérateurs économiques ont évoqué au cours de cette rencontre avec leur hôte plusieurs difficultés auxquelles ils font face. Notamment la parafiscalité, la RSE, le problème des transferts d’argent pour opérationnaliser les commandes, la formation pour disposer d’une offre conséquente en maind’oeuvre qualifiée…

Pour rappel, cet événement cadre avec la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue public-privé. Il fait suite au Gabon Economic Forum tenu les 7 et 8 juillet derniers au cours duquel les entreprises ont formulé des recommandations contribuant à l’ambition de construire à terme une économie forte, durable et partagée avec un niveau de croissance envisagé à 10 %.

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