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Économie

Route Bambouchine : Covec accélère la cadence

La société Covec est en train d’accélérer les travaux sur la route de Bambouchine

Long de 17 km et large de 9 mètres, le chantier de la route de Bambouchine connaît une évolution on ne peut plus appréciable, grâce à l'accélération des opérations par Covec. Au-delà du terrassement achevé sur l'ensemble du linéaire, la société chinoise a achevé la couche de fondation sur la section devant être réalisée en béton bitumineux, soit 13 km. De même, sur les 4 km restants, deux ont déjà été bétonnés.

Le rythme des engins sur le terrain traduit à quel point la société est mobilisée, profitant de la saison sèche pour achever les opérations les plus difficiles. Même si, faute d'accès temporaires à Bambouchine, elle est obligée de travailler sur une moitié de la chaussée. Ce qui gêne la circulation et ralentit la progression du chantier. L'autre problème auquel elle fait face concerne les déplacements des populations et des réseaux d’eau et d’électricité qui se trouvent sur l'emprise du projet. "Des évaluations ont été réalisées mais, faute de financement, il est impossible de déplacer les habitants impactés et les installations hydrauliques et électriques", fait-on remarquer au ministère des Travaux publics.

Du côté de l'entreprise, l'on espère un effort financier du gouvernement. Non seulement pour les tâches déjà réalisées, mais aussi pour un paiement régulier de ce qu'il reste à faire. D’autant plus que, pour soutenir l'État, il a accepté de revoir à la baisse le montant du marché qui est passé de 13 à 11 milliards de FCFA.

"Covec continue à respecter ses engagements en poursuivant les travaux. Nous avons déjà terminé la couche de fondation, nous espérons un geste financier du gouvernement pour pouvoir réaliser les autres opérations", ont indiqué les responsables de la société chinoise.

Des années durant, les populations de ce quartier du 6e arrondissement de Libreville ont été confrontées à des conditions de vie difficiles. Particulièrement en saison des pluies où la route se transformait en un véritable marécage de boue, rendant les déplacements périlleux, voire impossibles.

"Tout cela est derrière nous désormais. S'il est vrai que les travaux ne sont pas encore achevés, le niveau de service de cette route donne satisfaction aujourd'hui", se félicite Davy Mbembo, un habitant de Bambouchine, qui exprime sa gratitude au chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour avoir initié ces travaux.

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