Alors que la direction de la SEEG concentre sa communication sur la crise énergétique et les délestages, les usagers subissent une "crise secondaire" tout aussi pénalisante. Entre les compteurs prépayés EDAN jugés opaques et coûteux, les factures d'eau abusivement surfacturées et la corruption endémique pour obtenir un simple raccordement, la relation client est profondément dégradée.

Le gouvernement franchit une étape décisive dans la modernisation du secteur de l'eau et de l'énergie avec la séparation imminente de la SEEG en deux entités distinctes. En phase avancée, cette réforme prévoit des études sur la certification des comptes, l'évaluation patrimoniale et la répartition de l'actionnariat.

Pour garantir son autonomie énergétique et renforcer la gestion responsable de ses opérations, Olam Palm Gabon a signé un contrat de prestation stratégique avec PetroGabon. Ce partenariat local d'envergure confie à PetroGabon la fourniture, la gestion et la traçabilité du carburant pour les sites clés du cluster de Ndendé.

À l'occasion d'une cérémonie solennelle organisée hier à Libreville pour les 60 ans du Trésor public, les cadres de l'institution, membres du gouvernement et hauts responsables de l'État ont célébré le rôle de pilier de cette administration dans la gestion des finances publiques.

Pour affirmer sa transparence et son rôle de pilier de l'agro-industrie gabonaise, Olam Palm Gabon a convié la presse pour dévoiler ses chiffres clés. Avec 12 000 emplois créés, 150 000 tonnes d'huile de palme et 17 000 tonnes d'hévéa produites annuellement, le groupe, détenu à 40 % par l'État, démontre son poids dans l'économie.

La coopération entre le Gabon et la Banque africaine de développement (BAD) se renforce. Reçue hier par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, une délégation de haut niveau menée par la vice-présidente de l'institution, Marie-Laure Akin-Olugbadé, a réaffirmé son engagement à accompagner le nouveau Plan national de croissance et de développement.

Dans le cadre de la poursuite des réformes engagées par l'État pour assainir les finances publiques, le gouvernement a pris, hier, à travers un communiqué, une décision inédite : la suppression de toutes les ordonnances en instance de règlement au Trésor public antérieures à l’année 2023. Cette mesure, portée par le ministère de l’Économie et des Finances, vise à clarifier la situation de la dette intérieure et à restaurer la transparence dans la gestion des comptes de l’État. Si cette mesure s’inscrit dans une logique de rigueur budgétaire, elle soulève toutefois des inquiétudes au sein du secteur privé. Notamment chez les opérateurs économiques concernés par les créances annulées. Pour tenter de comprendre les implications de cette décision, Willy Ontsia, économiste gabonais, apporte ici quelques éclaircissements.

À Lambaréné, la commercialisation du poisson frais, et plus particulièrement de la carpe, connaît une mutation qui bouleverse les habitudes des marchands: les vendeurs ambulants, dépourvus de loyers et de charges, proposent des prix nettement plus bas que ceux du Centre de pêche, mettant en difficulté les vendeurs installés et alimentant des tensions sur le marché local.

L'opération d'apurement de la dette intérieure lancée par le ministre de l'Économie, Henry-Claude Oyima, vise à assainir les finances publiques en exigeant des entreprises qu'elles déposent leurs factures avec toutes les pièces justificatives.

Le Gabon accélère son appel aux partenariats publics-privés pour un développement économique durable. Lors d’une séance de travail à Libreville, le vice-président du gouvernement et une délégation de la Société financière internationale ont revisité les priorités d’investissement, esquissant les secteurs clés où l’apport du secteur privé et des financements internationaux peut transformer l’agriculture, les infrastructures, les transports et l’industrie manufacturière, tout en renforçant l’accès au financement des micro et petites entreprises.