Présenté par son fondateur Alexandre Barro Chambrier comme un parti de gouvernement, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) compte être présent dans le prochain Parlement gabonais. À preuve, les porte-étendards de cette chapelle politique aux élections couplées à venir sont désormais connus, à la faveur de la note n° 041/RPM/PR/SE/2025 dont nous avons obtenu copie. De ladite note, plusieurs constats et autres observations se dégagent. D'abord, les "Patriotes" vont à la conquête des électeurs sur l'ensemble du territoire national.
En effet, Alexandre Barro Chambrier, le président par intérim Jean-Robert Goulongana et les leurs briguent des sièges dans tout le pays. Cela tant aux législatives qu'aux locales. Une autre observation, et pas des moindres, la représentativité aussi visible que le nez sur le visage ressortant dans les candidatures retenues. Sur cette liste figurent quelques "baroudeurs" de la scène politique. Citons pêle-mêle Faustin Laurent Bilie Bi Essone, Jules Esdras Mouhouloulou et Edgar Owono Ndong, tous disposant d'une expérience pour avoir déjà siégé à l'Assemblée nationale. Dans la foulée le RPM mise également sur des "jeunes loups". Notamment aux législatives, Joyce Ntsegue Laffite dans le 5e arrondissement de Libreville.
Et s'agissant des prochaines locales, d'autres jeunes se jettent dans l'arène. À savoir Yann Laulas Mikende, tête de liste du RPM à Bakoumba (Haut-Ogooué) et Charly Nyamangoy Botounou à Mékambo (Ogooué-Ivindo).
Notons également que cette formation politique a voulu respecter l'approche genre, quoique pas totalement, en présentant des candidatures féminines, à l'exemple de celles de Blandine Obone Ebang-Beka qui défendra les couleurs du RPM dans le 2e siège du département du Ntem (Bitam), d'Yvette Sonia Eyang Meboune à Mitzic (à la fois aux législatives – 1er siège – et aux locales), dans la province du Woleu-Ntem ou de Jeannette Ndo-Doukaga (1er siège de Bendjè), dans l'Ogooué-Maritime. Autant de candidatures qui laissent présager de belles empoignades contre l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le Parti démocratique gabonais (PDG) et l'Union nationale (UN)
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