D'un côté la direction générale. De l'autre, le personnel. Tous unis autour d'un moment de convivialité aux jardins d'Ianna à Okala pour célébrer le labeur. Au centre : un discours, empreint de reconnaissance et de lucidité, comme pour marquer définitivement la rupture avec les pratiques du passé et fixer le cap vers une gestion plus rigoureuse et équitable de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers.
Reconnaissant les frustrations passées liées aux décisions non suivies d’effet, aux retards dans les projets et aux dysfonctionnements en gestion des ressources humaines, le directeur général, Yvon Tchicot s’est engagé à redresser la situation par trois axes majeurs.
D'abord un audit interne des décisions en attente, afin d’identifier et corriger les blocages. Ensuite une planification rigoureuse avec des échéances claires pour les projets structurants (Moanda, Port-Gentil). Et enfin, une réforme des ressources humaines, incluant la refonte de l’organigramme, un plan de formation et la réactivation des appels à candidatures internes.
Par ailleurs, la sécurité et le bien-être des collaborateurs seront renforcés, avec des engagements concrets pour un dialogue social renouvelé et une réponse formelle à chaque problème soulevé.
En soutenant que la prospérité ne peut être durable que si elle est partagée, Yvon Tchicot pose assurément là, les bases d’un renouveau où mérite, équité et transparence seront les piliers d’une SGEPP ambitieuse et résolument tournée vers l’avenir.
Et telles étaient les requêtes du personnel qui en amont a égrené un chapelet de doléances et autres revendications qui ont trouvé dans ce discours toutes les réponses utiles pour un nouveau départ. Mais nuancent-ils, ''il faut maintenant que les mots soient suivis d'actes.''
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