Plusieurs quartiers de Port-Gentil connaissent toujours le stress hydrique, par manque d'installations ou de pression. Mais que d'eau qui se gaspille dans la cité du fait de nombreuses fuites d'eau, aussi bien dans la partie clientèle (après compteur) que celle relevant du domaine de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (avant compteur) ! Une situation qui perturbe de nombreux ménages, contraints de courir, récipients en main ou dans les voitures, après le précieux liquide à longueur de journée.
De quoi se demander où est passée "la brigade bleue", l'unité technique mise en place, il y a plus de cinq ans, pour "réduire les pertes d'eau dues aux fuites". Sa mission principale à la base étant, soutient-on, de réparer les fuites d'eau signalées par les populations. Entendu que la lutte contre les fuites permet de préserver la ressource en eau et garantir un approvisionnement durable, estime-t-on du côté de la SEEG.
Mais pour les Portgentillais, “ce ne sont que de bonnes intentions. Une vue d'esprit”. Car ils disent ne pas se souvenir d'une campagne de sensibilisation menée dans ce sens par la SEEG. Or cela est nécessaire. Un numéro vert, le 8586, avait même été lancé pour permettre aux usagers de signaler les fuites. Aujourd'hui, comment ne pas donner raison aux détracteurs qui pensent que certains chefs mettaient en place des projets dans le but de… brouter. Aucun bilan n'ayant, d'ailleurs, été dressé.
Dans la cité pétrolière, des fuites au niveau des compteurs (surannés) durent depuis belle lurette. Sans que cela n'émeuve personne. Y compris même les agents chargés de prélever les index du mois, qui y ferment les yeux. Pis, ces installations, signe du manque de professionnalisme, croupissent dans l'herbe à certains endroits.
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